Le truc du bidule de l’Être
Depuis que je lis des trucs intelligents de philosophie contemporaine (thanx ma coloc), je me sens tout chose au quotidien.
Ou c’est peut-être aussi que j’ai passé un week end plutôt nul, enfin je sais pas, mais c’est vrai que Kundera machin il me fait faire réflechir drôlement, notamment à sa manière de tellement rationaliser et idéaliser les couples qu’il décrit, je sais pas, ca me perturbe (*regard perturbé*).
Là voilà, maintenant je suis tout chose de penser à un quelconque avenir sentimental-mièvre-classique, notamment je suis en train de perdre un peu espoir que ca arrive dans les semaines qui viennent, voire dans les mois qui viennent, et je me mets à penser que seule une fortuite rencontre pourrait un peu bousculer tous les schémas précis que m’inspirent toute pseudo relation que j’éspererai avoir à l’avenir.
Etudier ma vie sentimentale revient à peu près à étudier le néant actuellement, tellement la frigidité rythme ma vie, je suis froid de partout, brrr brrr, mon coeur tout de pierre me rend un peu connard comme j’ai toujours essayé d’éviter d’être, la preuve, les gens m’agacent, mais attention, pour moi c’est bien une nouveauté, je veux dire, y’a toujours eu une ou deux personnes qui m’ont agacé, et ceux-ci changeant régulièrement, mais là, globalement tout le monde m’agace, à quelques rares exceptions.
Oh ca vient sûrement de ces histoires de patience que je n’ai plus, de confiance aussi que j’essaye de retrouver globalement, tout le monde ayant été pour moi pendant quelques mois de potentiels traîtres en voulant à ma stabilité, mais au milieu du grand huit de mon humeur, un week end gris me fout dignement le cafard et la misanthropie.
Puis c’est quand même assez nul la misanthropie, parce que justement, en ce moment, je rencontre plein de gens nouveaux, j’ai autour de moi autant de personnes que j’ai toujours souhaité avoir, et tout va bien.
Aujourd’hui il fait mi-beau, des éclaircies avec quelques nuages gris, je me sens mieux qu’hier déjà, j’ai vraiment l’impression que la météo symbolise mes humeurs, j’en ressens une certaine fierté, issu de mon éducation scolaire écolo peut-être, je suis en accord avec la nature, j’aime la boue et les plantes vertes meurent à mon contact, quelle tristesse, et quel bonheur à la fois.