=Just Be Wise= Minimalist Blogging since 2002

Worth a look

13.11.2005 · Posted in General

Des fois le monde est petit.
Souvenez-vous ; Ashlee Simpson’s Show, Saison 1 Episode 1.
Vous ne l’avez-vu ? Rhoooooooo …
Ashlee débute en nous présentant son petit ami, un certain Josh, le type standard de beau gosse californien à l’air complétement stupide et niais mais dont elle est absolument folle amoureuse (elle rompt quelques épisodes plus tard pour se mettre avec son « meilleur ami d’enfance », mais passons), je me souviens avoir dit à son propos « non mais non mais pffff celui-là ».
Maintenant passons directement au vrai sujet de ce post.

Depuis quelques temps je suis abonné au flus RSS d’imedias.biz, et y’a pas grand chose d’interessant, mis à part cette news qui m’a un peu intrigué.
En effet j’aime bien les trucs de guerre, quand je dis trucs, je parle de films, de jeux, et aussi de séries, et ça a toujours été comme ça, je suis pas du tout belliqueux, et sûrement pas fan de l’armée, juste que j’accroche vraiment à ces images de soldats.
J’ai joué à tout ce qui était Call Of Duty, Medal Of Honor, Vietcong, j’en ai toujours parlé (Call Of Duty 2 est biensûr excellent, je vous parlerai de Vietcong 2 bientôt), j’ai adoré Band Of Brothers, et la nouvelle génération de films de guerre, donc, j’ai évidemment trouvé le moyen de regarder les 13 épisodes d’Over There.

Death Street Count Yourself !

Over There c’est une série sur les soldats américains en Irak, plus que vraiment une série sur la guerre, au début je m’attendais à une espèce de propagande pour la bonne action démocratique blabla, et tout au long de la série, j’ai été ravi de voir que je m’étais bien trompé. Pas de prosélitisme, ou de discours moralisateurs, juste l’histoire d’une petite troupe, évidemment on peut douter du réalisme de tout ça, mais le discours est loin de brosser dans le sens du poil l’action américaine au Moyen Orient, mais ne tombe pas non plus dans la bête revendication anti-guerre, anti-américaine telle qu’on a eu tendance à tout le temps nous la ressacer il y a quelques mois (maintenant on compte juste les morts américains, enfin, on les compte même plus, on compte plutot les voitures cramées comme un indice cac40 du niveau de violence).
Evidemment on retrouve les bons ingrédients de la répresentation Hollywoodienne de l’US Army, des soldats au look étudié, au surnom à grande signification, Smoke, Dim, Sergent Scream, Misses B. (pour Bitch), Double Large, Angel .. le melting pot d’afro-américains, chicanos, italo-américains, WASP, et même un irakien né à Detroit, rajoutant un peu plus de mixité au groupe qui se soude tout au long de la série, apprends à se connaître et à se faire confiance, évidemment les femmes sont présentes pour la première fois dans ce genre de situation, ainsi que ce lien quasi-permanent avec la Mère Patrie, là, pas de soldats qui reçoivent 2-3 lettres dans la jungle du Vietnam après 3 semaines de patrouille, ici la team Death Street (petit nom du squad du Sergent Scream, ex Docteur Malucci de la série Urgences pour ceux qui connaissent et apprécient cet acteur comme moi, encore plus maintenant) reçoit et envoie des vidéos, passe des heures au téléphone, et passe rarement une nuit en dehors de leur tente !

Evidemment Over There est une série d’action, avec des scènes assez gores, et des insurgés irakiens super nuls au tir avec leur AK-47 et tous cagoulés avec des kéfiés criant « ALLAHOU AKBAR » en se faisant péter devant un convoi, les Rangers sont plus stylés et avancent avec méthode, on assiste à de nombreuses scènes de défonçages de porte et de longues traductions du Private Tariq, mais chaque épisode donne lieu à une évocation assez intelligente des difficultés des soldats à être au milieu d’un désordre politique et militaire complet, avec des ordres allant du complétement foireux au totalement suicidaire, et des populations qui quand ne sont pas complices ou victimes, sont totalement dépassés par les évenements. Il faut attendre le 13e épisode pour voir apparaître un personnage français, chose que j’attendais depuis le début, afin de savoir comment il serait justement perçu, et j’ai été plutôt satisfait qu’il ne soit pas caricatural, suivant la même ligne que le reste de la série.

On trouve du bon dans chacun, comme du mauvais, et les personnages sont autant influencés par la guerre que par leur environnement d’origine, les histoires de leurs familles laissées aux USA prennent une grande part dans leur experience quotidienne en Irak, on s’attache vite à eux, personnellement j’ai beaucoup apprécié le private Dim, soldat plutôt éduqués et ironique, et le Sergent Scream, sous-officier qui m’a rappelé le fameux Lipton de Band Of Brothers, pas aidé par son officier direct qui a tendance à être corrigé facilement par le destin (une constante), mais le reste du squad n’est pas moche non plus, du negro du ghetto Smoke, au sniper croyant Angel, en passant par la très blonde Misses B.

Par chance, Canal+ devrait diffuser cette série en France, bon évidemment ce sera de la VF et réservé aux abonnés, mais si vous accrochez aux soldats américains qui marchent dans le soleil couchant avec une musique, guettez la diffusion, et prétez une cassette à un copain qui a un décodeur, parce qu’à mon sens, Over There vaut vraiment le coup.

SSG Scream

« Don’t call me sir, asshole »

Ah !
J’allais oublier .. Dans Over There même si je trouvais qu’il en faisait un peu trop, un acteur campe plutôt bien un blessé de guerre, avec une jambe en moins qui essaye de tout faire pour retourner dans son unité, cet acteur s’appelle Josh Henderson.
Oui, ce Josh là.

Comments are closed