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Tigrou is not gay

16.11.2003 · Posted in General

Bon, binnie ne s’y est pas collée par pure flemmasse, il faut bien que je parle un peu de notre première expedition en vacances en couple : Disneyland Paris.

Déjà, à la base, et même si j’y étais déjà allé y’a une dizaine d’années, je ne connaissais pas l’hôtel Sequoia, summmmmer, alors dès que j’ai eu fait la visite virtuelle de ce temple de roc et de bois précieux, je ne pouvais que me twinpeaks-iser là-bas quel qu’en soit le prix, mais ca, tout le monde est au courant.
Entre le temps de la réservation, Aeris coule, mais peu influencé par les aléas éconmiques et réagissant promptement, tartofrez nous concocte une lettre de demande de remboursement et un retour en TGV au prix de l’avion. Fermons la parenthèse implicitement ouverte, Mardi 11 novembre nous arrivons donc sur les lieux de notre villégiature vers 10h30, ce qui nous laisse le temps de regarder ébahis notre putain d’hôtel qui a du style comme jamais, une chambre immense et Disney Channel à la télé.
Il fait froid mais beau, on prend l’initiative de marcher jusqu’au parc en passant par le Disney Village, on croise plein de gens HP, et effectivement, ca sera le cas tout le séjour, y’a une grosse démo HP avec des gens venus du monde entier, mais passons, de toutes manières on s’en fout de HP, c’est les vacances, à Mickey en plus.
DONC, nous pénétrons pour la première fois dans le parc Disneyland, accueilli par les musiques de noël, la déco pas sobre mais juste, même dans mon souvenir je ne me souvenais pas que c’était quand même aussi joli, et surtout hyper clean de partout, on pourrait lécher les pavés. Tartofrez sourit et chante les chansons, elle a le regard enjoué, parfait, on était venus là pour ca, et ca commence bien.
On essaye de s’organiser clockwise, Frontierland, Adventureland, Fantaisyland et Discoveryland, le parc Disney Studio arrivera plus tard.
Evidemment on est des gens normaux, et tous les gens normaux font le tour de Disneyland clockwise … du coup, et vu qu’on est un jour férié, nous apprenons à naviguer dans la foule des poussettes et des gamins rendus hystériques par la présence de personnages énormes et fluo.
« On peut vraiment tout acheter ici », « non, tu trouveras pas d’armurerie pour sûr ». C’est chose faite à Frontierland, où tout gamin dans le coup qui se respecte possède une winchester en plastique (« clac clac ploc »), et chaque papa conciliant arbore un stetson.
Passons sur les détails de costumes, à part la demi-heure de queue par flemme de prendre un Fastpass pour le train de la mine, nous n’avons que très rarement attendu plus de 10 minutes durant tout le séjour, nous avons eu le temps de faire toutes les attractions des deux parcs, même les cascadeurs, les spectacles, les parades, tout .. tout ? non, on a refusé le Temple maudit à l’envers tout simplement pour l’interêt limité de faire un grand huit à l’envers !
Malgré tout, le mercredi nous a précisé pourquoi novembre est la saison creuse de ce genre de parc, avec environ 4°C et une pluie continuelle, au milieu de moments de brouillard, nous étions à 18h à l’hôtel, osant finalement braver les intempéries vers 22h pour allez voir le Planet Hollywood. Globalement, nous n’avons pas mal mangé, à part peut-être une fois, mais faut avouer que même la bouffe étant chère, elle n’est pas si mauvaise, des burgers comme celui du beaver’s creek tavern, j’en veux bien toutes les semaines, à un tel point que j’ai même pas mangé mes fritouzes. Nous avons craint un manque d’organisation pour la visite, mais je crois que là où on s’est louzés, c’est vraiment sur la bouffe, on a un peu fait à la va-vite alors qu’un soupçon de concertation et d’information préalable aurait peut-être rendu le séjour plus confortable, mais, n’éxagerons rien, il a été plus que satisfaisant et agréable !
Moi qui n’ai jamais été fan de grand huits, j’ai été ravi d’entendre crier ma compagne dans les pirouettes d’aerosmith, où sur la photo-finish on me voit sourire les cheveux en arrière et elle les yeux fermés et la bouche figée dans un cri qui retentit encore dans mes oreilles par les nuits de pleine lune, répété à Space Mountain, qui de l’avis général est, bien que plus long qu’Aerosmith, moins violent, mais très appréciable.
Une autre déception pour moi a été de voir que le Star Tour n’a pas changé depuis toutes ces années, dommage, une attraction pourtant si chère à mon coeur, décu, mais juste le temps d’attaquer Cinemagique, bien ficelé, et Animagique, avec des éléphants roses.
Le clou du séjour ce fut tout de même « It’s a small world » (parrainé par France Telecom), 5 000 poupées chantant sur le même air la fameuse chanson, nigaud-land a-t-elle dit, mais je savais que si la dernière journée ne nous avait pas été volée par Aeris, elle (et moi) aurait tenu à y refaire un tour, rien que pour entendre encore et encore le célèbre air, qui a fait plus que la réputation des lieux.
Lorsque qu’un cast-member à l’accent prononcé nous a demandé pour ses statistiques « sour oune échel de on à dix, common noteriez-vous votre sijour à Disneyland Rissorte Powi ? ».
Nous avons dit 8, et si vous n’êtes pas parisien et/ou blasé par toutes ces choses à deux pas de chez vous, passez 2 ou 3 nuits « au coeur de la magie » pour vous changer le quotidien et revenir un peu sur votre avis préconcu sur les américains.

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