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Je pensais que de venir à Poitiers me changerait les idées.
En plus la compétition est relativement sérieuse, je suis là pour coacher, pour régler l’équipe etc.
Impossible pourtant de me décoller le cerveau.
En plus, ce matin je reçois le pire mail, mais alors le mail que ca te change la vie.
Y’a un avant ce mail, et y’a un après ce mail.
Y’a le désespoir, et y’a l’espoir.
C’est fini, mes pensées sont à 1000 bornes d’ici, maintenant j’éspère pouvoir me concentrer quelques minutes pour les quelques matches du week-end. Je n’ose même pas imaginer la semaine de travail qui arrive après, et tout ces cons de jours qui servent à rien.
Même le paintball ne me dit rien là, c’est graaaaaave.
Mon petit cligno de téléphone portable marche soit trop, soit pas assez, et chaque fois qu’il clignote, moi je sursaute.
J’ai du me retenir comme un âne de pas téléphoner, de pas sms-er, c’est dur, mais c’est pour mon bien. Ou non ?