Enfantillages
Ma mère, d’aussi longtemps que je la connaisse, a gardé des enfants pour se nourrir (et me nourrir à l’occasion).
Donc, j’ai toujours eu chez moi des gamins entre 3 mois et 3 ans, évoluant, bavant, crottant, chialant et riant aussi (les enfants rient quand même plus souvent qu’ils ne chient, n’en déplaise à certains), ca pourrait être désagréable, mais non, en fait, c’est très chouette.
Je veux dire, il est d’usage public que de trouver un gamin chiant et morveux, et bien non, un gamin, c’est bien.
Quand je rentre chez moi entre midi et deux, ce que j’aime particulièrement à part manger et embêter ma petite soeur, c’est essayer d’apprendre à marcher à des gamins, savoir que je participe à l’apprentissage de cette phase cruciale dans la vie d’une personne m’emplit de joie pour les heures de boulot de l’après-midi.
Je pense avoir contribué à la marche d’une bonne douzaine de gosses, et j’en suis fier, parmi eux, je compte ma petite soeur, qui est née lorsque j’avais encore 17 ans.
Disons que grâce à elle, j’ai vécu toutes les phases de la parentalité sans être parent, à un âge où j’aurais pû l’être, et je pense en avoir appris pas mal là-dessus.
Enfin surtout à me dire qu’un gosse, c’est pas que du caca et de la morve.