Snobisme rotatif
Hum, écumant donc comme à ma malheureuse habitude les blogs de jeunes filles (arrêtez d’y voir une quelque connotation sexuelle), je fus une fois de plus irrité d’y trouver ce que j’aimerais appeler et définir comme « underground caramailien ».
Explications (bruit d’une tige métallique rétractable qui s’étire) :
Souvent né d’un coté plutôt sombre de la France (genre un truc où le soleil apparaît rarement, comme la Sartre, le Cotentin ou encore mieux, le Puy du Fou), a passé une enfance plutôt malheureuse dans les critères actuel du malheur, c’est à dire un père à tendance alcoolique poussée voire forte, une mère maratre ou au contraire esclave, alcoolique aussi (surtout si c’est dans le Cotentin), un des deux travaillant dans une usine/exploitation minière/exploitation agricole et l’autre dans un milieu cadre moyen/sup genre assurance, banque, carrouf, ou casto, bref, salaire permettant à la petite d’aller faire ses étude non pas « à la ville » comme n’importe qui de non sensé l’aurait dit, mais à Paris voyons, ville lumière, phare de la France, et pour certains, du monde (voir de l’univers, mais là c’est encore mon coté provincial agri qui ressort), des études, disont … de communication, de commerce ou quelque chose du tertiaire, avec une forte tendance à la sociabilisation obligatoire qui l’amène à fréquenter les fameuses « nuits » dont tout le monde parle mais qui ne restent pour moi que des phases qui alternent avec le jour, je vois pas ce qu’il y a de tellement particulier à pas avoir de soleil, si tu veux faire la fête, le soleil couché ou pas, ca change rien, enfin je m’éloigne, je recentre, donc cette fille ex-provinciale étudie entre deux pétards de shit de mauvaise qualité et à prix elevé, si elle arrive à suffisamment être integré dans un groupe à sociabilisation exponentielle et rejet exponentiel-1 tels qu’on les trouve en boîte de nuit, on peut même considérer qu’à 20 ans elle aura déjà touché 3 fois à la coke, eu une relation sexuelle dans un endroit incongru, eu une relation homosexuelle de très courte durée (dumoins c’est dont elle se vante modestement, elle a juste embrassé une jeune fille sur la bouche, peut-être avec la langue, ceci seulement si sa mère était alcoolique et que la région d’origine était bien le Cotentin), découvert les test VIH et de grossesse, et donc, qu’environ un an plus tard, au moment où elle trouve son premier emploi d’attaché de presse, journaliste pour un gratuit, secrétaire administrative pour un label techno, technico-commerciale dans une start-up du Marais, elle acquiert son premier I-Mac, vert, rose, ou violet, et se lance dans la magnifique aventure de la mise en commun de sa vie sur caramail, où elle trouve vite les salons qui lui sont déstiné « gay et fier » (malheureusement uniquement masculin, si elle avait pris le temps de le lire), « nuits parisiennes » « Paris la nuit » « fetish » « tattoo love » etc, etc. Et c’est là que j’en viens à la conclusion de mon post, cette fille, après avoir ouvert un blog où elle montre au choix ses tatouages « tendances », la photo du jour où elle a embrassé sa copine, les liens vers tous les sites homo qu’elle connait, les robes en latex qu’elle « voudrait tellement avoir » ou encore un article fort sur l’intolérance des bourges parisiens, ces « enculés qui ne pensent qu’au fric et à leur petit confort », elle se rend compte soudainnement et abruptement que …. dans 5 ans elle aura enlevé son piercing au nombril, trop génant pour sa grossesse, qu’elle feuillette des catalogues IKEA pour la chambre du petit, qu’elle s’inquiète du retard de son mari, qu’elle sera alcoolique dans 15 ans, parce que malgré tout, la cocaïne ca coute cher, et que le shit attaque pas assez fort, qu’elle élevera ses enfants dans une banlieue bourge, ou dans un arrondissement calme, qu’il naîtront à Paris, au milieu du plus gros fog de merde dioxydée de France, qu’ils prendront le metro pour aller partout, que chaque fois, ils poseront leurs mains sur ce qu’il y a de plus sale et de plus purulent après un cadavre, qu’elle préfererait revenir dans le Cotentin pour les élever au grand air, mais que son mari s’y oppose parce qu’en province il n’y a « rien », ce qui mènera forcément le divorce attendu, et la pension, qui permet de louer un appartement en « province » (150 km de Paris) où il n’y a effectivement rien, dumoins rien d’ouvert après 19h, à part le bistro, ca tombe bien, c’est là qu’on trouve la matière première, mais les indigènes la traiteront pour ce qu’elle est, « la parigot », avec ses lunettes carrées qui parle tellement pointu qu’elle pique, et qui porte des drôles de truc, paraît qu’elle a même un tatouage.
Humpf.
Ca m’irrite.
Hum … essayez ca, c’est très bon, et je remercie Samouraï-Seb de me l’avoir fait connaître !