=Just Be Wise= Minimalist Blogging since 2002

Red (2010) Film de Robert Schwentke

22.01.2011 @ 11:00 | Made by : Trem_r |

Je viens de regarder RED. Au bout de 20 minutes j’avais allumé l’ordinateur et je me suis mis à chercher des fonds d’écran sur wallbase. Il y a plein de bons fonds d’écrans sur wallbase, c’est plutôt un bon site, mais j’ai pas vraiment réussi à trouver exactement celui que je voulais. Donc j’ai été voir sur tumblr, un peu partout mais j’ai rien trouvé, alors j’ai levé le nez parce qu’il y avait une grosse mitrailleuse lourde, c’était pas mal et ça faisait du bruit et des explosions.
De temps en temps il faut remplir les caisses d’Universal Studio et les bourses de gros acteurs qui s’ennuient. On comprend mieux l’intérêt de ce film. Par contre on comprend pas vraiment pourquoi ils ont voulu ruiner une BD pour ça ?

4

Misfits (2009) Série de Howard Overman

18.01.2011 @ 11:25 | Made by : Trem_r |

Nouvelle manière de faire des séries pour plaire aux jeunes au Royaume Uni après des années de Skins et Shameless, il faut de la drogue, du sexe et du rock’n’roll, combinaison plutôt rare avec le thème des super-héros, et pourtant ça fonctionne suffisamment pour nous donner envie de continuer à regarder.
Malheureusement, j’ai du mal avec les continuités négligées et les méchants qui apparaissent les uns derrière les autres un par un comme s’il faisaient la queue pour la soupe populaire, cela gâche une oeuvre dont les personnages de Nathan et Kelly représentent à eux seuls l’image que je me fais exactement d’un adolescent anglais, et qui me paraissent très bien bossé et parfaitement réussis.
Les épisodes paraissent parfois longuets et divisés en deux parties, comme si le format était mal choisi, pourtant, ce ne sont pas les 13 épisodes les plus mauvais à voir de votre vie, et Misfits n’est pas du temps perdu, au milieu de toutes les merdes que vous regardez, N’EST-CE PAS ?
A voir pour de la crème solaire sur les fesses, l’accent chav de Kelly, et de la gérontophilie.

6

The Cape (2011) Série de Tom Wheeler

13.01.2011 @ 11:24 | Made by : Trem_r |

Summer Glau est là pour faire le nerd-magnet, pourtant il est encore fou qu’un gros Network se plante encore à ce point en voulant satisfaire le fan de super-héros américain, exigeant et à peu près cultivé. The Cape est fait pour les beauf moyens américains, le personnage principal est un ancien soldat qui combat une mega-corporation de sécurité privée, c’est donc l’average joe qui plait bien dans les foyers de l’Arkansas, arrangé avec une sauce pour satisfaire cette nouvelle cible « geek » qu’il est bien vu d’amadouer lors des comic-con, mais bien difficile à satisfaire dans la réalité quand on est habitué à produire du sitcom basique et du soap à grand-mères.
Dès le deuxième épisode où le méchant français, Chef Gourmet aux cheveux gras s’appelle « Raimonde », on sent la légèreté de l’écriture, et la pauvreté de la série qui semble déjà s’épuiser et tourner en rond.
C’est très mal parti.

3

Dead Snow (2009) Film de Tommy Wirkola

28.12.2010 @ 11:22 | Made by : Trem_r |

Hommage très appuyé et assumé aux Evil Dead de Sam Raimi, et empruntant volontiers les blagouzes gores de Peter Jackson, Dead Snow n’est pas à regarder sans culture d’horreur des années 80, car il est difficile pour le néophyte d’y ressentir tous les petits frissons du cheap assumé et des yeux révulsés d’un personnage qui se coupe l’avant bras, dans une performance digne de Bruce Campbell.
Bravo donc pour le film-hommage qui m’a bien fait rigoler comme quand j’avais 12 ans.

8

Sur écoute (2002) Série de David Simon

12.12.2010 @ 11:21 | Made by : Trem_r |

La seule raison pour laquelle je ne mets pas 10 est la baisse de régime sur la fin, pourtant, rien qu’en faisant ça j’ai l’impression de trahir un bon ami. The Wire est la série ultime qui fait tout son possible pour pas te prendre pour un con, le plus proche possible de la réalité policière, juridique et politique, on est tellement loin des clichés qu’on se demande même comment un network américain a pu accepter un tel projet. Oh Wait, it’s not TV, it’s HBO.
Cette oeuvre est sans doute la plus profonde tous médias confondus que j’ai eu l’occasion d’apprécier, et j’ai l’impression que c’est comme une sorte de sanctuaire auquel encore peu de gens ont eu accès en France, ce qui montre à quel point les diffuseurs nous prennent pour des idiots congénitaux tout juste capable de regarder Joséphine Ange gardien.
Evidemment, tu vas regarde car il y a : Omar Little, un code téléphonique, Shiiiiiiiiiiiiiiiiiiit

9

Restrepo – Être soldat en Afghanistan (2010) Documentaire de Tim Hetherington et Sebastian Junger

12.12.2010 @ 11:21 | Made by : Trem_r |

Au coeur du pire coin de l’Afghanistan en 2007, ce documentaire suit quelques soldats au milieu d’un outpost précaire où ils passent leur temps à tirer des milliers de munitions sur des ennemis invisibles qui les harcèlent quotidiennement.
Intéressant, Restrepo parle aussi et encore du paradoxe de cette guerre où celui avec qui les soldats négocient la construction d’une route pour désenclaver la vallée est sûrement le même qui lui tendra une embuscade et tuera un de ses collègues le lendemain. Vraiment dans l’action, chaque moment est filmé simplement sans fioriture, et quelques belles images aident ce documentaire à sortir un peu du lot. Il est intéressant de le comparer avec Armadillo qui est sensiblement le même format, et que je conseille aussi au spectateur qui a apprécié Restrepo.

7

The Walking Dead (2010) Série de Frank Darabont

06.12.2010 @ 11:20 | Made by : Trem_r |

Difficile d’exprimer à quel point j’ai été déçu par le dernier épisode de la première saison.
Si j’avais eu à mettre une note pour les deux premiers, ça aurait été un bon gros 8 qui tâche tellement retrouver les personnes que j’ai aimé dans la bédé m’ont fait quelque chose dans le coeur, mais les libertés de scénario et surtout LA LENTEUR, bordel, je pense à des passages plus éloignés dans l’histoire (Woodbury en particulier) et je me dis qu’à coup de 6 épisodes, on va mettre 200 saisons pour arriver à des passages vraiment très très bons qui mériteraient d’être à l’écran.
Alors quand je vois qu’on rajoute un morceau super nul, attendu, avec des boniments et des incohérences physiques (un bâtiment explose à 50m, pas une vitre des voitures ne pète, ni même un débris), je suis écoeuré.
J’espère que la 2e saison saura recoller au fil de l’histoire, et dire qu’ils auraient pu faire une putain de fin épique rien qu’en respectant la trame de la bédé (je pense à Shane, toi lecteur qui connaît les trucs qui sont biens) ….

6

No Hero (2010) Comics de Juan Jose Ryp et Warren Ellis

03.12.2010 @ 11:44 | Made by : Trem_r |

L’histoire tient sur un timbre poste, et le scénario+dialogue a dû être écrit en 2h, contrairement aux dessins ultra détaillés et ultra gores qui ont du prendre 2 ans.
N’empêche qu’en peu d’histoire, Warren Ellis a les moyens de nous trouver 2-3 moments bien épiques (la colonne vertébrale) et d’assurer une bédé qui vaut son pesant d’Euros. A réserver à un public averti, je veux dire, un peu plus que d’habitude.

7

Harry Potter et les Reliques de la Mort : 1ère partie (2010) Film de David Yates

03.12.2010 @ 11:19 | Made by : Trem_r |

HPELRDLM n’est pas un film qui peut vivre seul. Je ne veux pas parler du fait qu’il ne soit que la première partie de l’adaptation du dernier livre, mais que surtout, il ne peut être apprecié qu’après la lecture dudit livre, contrairement aux autres films de la saga, qui peuvent suffire à satisfaire le spectateur non-initié (les enfants kawaii, la magie, les méchants et l’accent anglais suffisent).
Ici on sent qu’on a voulu prendre le temps d’adapter un roman écrit déjà avec une arrière pensée pour l’écran, les scènes paraîtront longues aux néophytes, et manquer de détail aux lecteurs assidus, mais on a là la plus fidèle retranscription selon moi de tous les épisodes à ce jour.
Malheureusement, les acteurs ont vraiment trop changé physiquement et Radcliffe a vraiment l’air tout tordu et bizarre, là où ses collègues sont devenus de hot pieces of ass.
Les quelques scènes d’action et de magie sont à la limite de ressembler un peu trop à des gunfights, ce qui retire justement à la « magie » du film, si finalement les sorciers se mitraillent, autant qu’ils créent une baguette mitrailleuse lourde qui envoie 2000 STUPEFLIP à la minute, mais ça tourne presque au ridicule ces petites explosions un peu partout.
Enfin bon, moi j’ai quand même bien apprecié, surtout les moments « calmes », les moments Malfoy, et Bellatrix Singer

7

J’aime bien les séries

23.11.2010 @ 12:29 | Made by : Trem_r |
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D’un simple objet vidéo secondaire il y a 20 ans, quand je rentrais de l’école, la série TV est devenu pour moi un élément absolument essentiel de ma vie quotidienne. C’est sûr qu’à l’époque, je ressentais un certain plaisir à regarder n’importe quel truc qui passait sur M6, mais je n’aurais jamais cru que quelque chose de si futile, racontant des petites histoires moralisatrices ou simplement zinzin, pouvait revêtir un aspect plus profond, allant jusqu’à la limite de l’intime. Mon premier choc fut le Prisonnier, au moment de sa sortie en coffret VHS (1991), ce fût comme si j’entrais dans un monde adulte et insaisissable, évidemment, je n’y compris goutte, mais point de message stéréotypé, pas de morale de fin, il fallait aller au-delà des simples images et dialogues pour essayer d’approcher un semblant de compréhension (qui est très subjective dans ce cas précis, chacun trouve ce qu’il veut dans Le Prisonnier) et j’avais du mal à ne pas m’accrocher à une manière de penser et de résoudre l’intrigue unique et universelle.
Vint ensuite Twin Peaks (je ne vous parle pas des séries « mainstream » que je suivais à ce moment là, le but n’est pas de vous faire dire « oooooh moi aussi j’aimais Code Quantum » FFS), qui a ouvert aussi une nouvelle manière de vivre le visionnage d’une série = l’intégrale.

Entendons-nous bien, les séries sont formatées pour être regardées à coup d’un épisode par semaine, pas un tous les soirs, ou 2-3 par semaine comme on nous les fait avaler en France, non, c’est un épisode par semaine, même pour une série de 20 minutes, tu dois attendre 7 jours pour connaître la suite (s’il y en a). Nous avons été mal habitués et nous avons eu la première preuve que le programmateur télé est un abruti de marketeux qui ne vend que des espaces de pub en se foutant du spectateur.
Qui peut suivre une série dont l’épisode passe tous les jours ? sans moyen d’enregistrement, cela relève presque de l’impossible, surtout si votre père veut regarder Nulle Part Ailleurs. Diffuser un épisode par semaine sert surtout pour les télés US à susciter un interêt grandissant de jour en jour entre chaque diffusion, en distillant quelques images percutantes et alléchantes régulièrement, pour que le jour venu, vous soyez on ne peut plus disponible pour la publicité pour le marchand de voiture d’occasion du coin qui aura payé cher son passage au 2e écran après l’énorme prégen qui tue.
Attention je ne parle pas d’un respect inconditionnel du format tel que voulu par l’artiste, non, je parle exactement de la construction de la sensation de manque et de la distillation au compte goutte sur la saison de la dose nécessaire à notre plaisir, le rendez-vous hebdomadaire de la famille, des amis, ou simplement de soi-même avec son pot de McFlurry Oréos, en créant à heure précise et gérable un moment attendu toute la semaine.
Seulement voilà, le programmateur télé français a aussi du bon, car empaqueter 3 épisodes dans une soirée, même si cela revient à griller toutes ses cartouches marketing un peu trop vite sur la saison, permet (en plus de caser une série excellente au milieu d’autres merdes en espérant profiter de l’effet audimat pour rentabiliser avec des trucs cheaps un programme hors de prix) d’assouvir d’autant plus notre besoin en fiction à coup de grosses doses, donc de s’y attacher plus en profondeur, parfois jusqu’à l’écoeurement.

Mais tout cela me paraît maintenant totalement antique, car non-content de trouver très tôt des intégrales de série en VHS puis en DVD, c’est l’afflux des séries télés disponibles sur le net qui ont vraiment amené l’obsolescence complète d’une antenne de réception (malheureusement la redevance est dépendante d’un écran, et pas de la connexion d’une antenne, je paye donc un impôt sur la possession d’une dalle LCD).
Pour en revenir à Twin Peaks, l’intégrale VHS me fut prêtée par un ami, et il ne me fallu qu’un été pour la regarder, ce qui m’avait paru une très courte période à l’époque (maintenant c’est plutôt des intégrales de 5 saisons qui y passent /gros) et en dehors de la claque de la série elle-même, c’est tout un nouvel usage que je découvris, la série tv à la demande, si possible un maximum d’épisodes avant l’heure d’aller se coucher, une nouvelle manière de découper le temps, en 42 minutes au lieu d’en 60, ou comment commencer un épisode à 23h vous fera coucher AVANT minuit, donc ça va.
Evidemment l’oeuvre y est pour quelque chose, si Twin Peaks n’avait pas été surprenant, innovant et classique à la fois, envoûtant et addictif, je n’aurais pas eu envie de continuer le visionnage plus loin que les 3 premiers épisodes.

Laissez-moi expliquer en parenthèse, ma mécanique de détermination de qualité d’une série :
Pour moi, un épisode pilote ne suffit pas, à moins que celui-ci soit vraiment très mauvais, il me faut en général 3 épisodes pour décider de continuer ou pas un visionnage. Pour cela, Internet est très pratique, car télécharger seulement 3 épisodes et les regarder d’une traite est rapide et peu exigeant.
Pour que la série emporte mon approbation, il faut plusieurs critères très simples et assez répandus :
– Les acteurs ne doivent pas forcément être excellents, mais ils doivent être bien castés c’est à dire en bonne adéquation avec le personnage qu’ils incarnent, ils peuvent jouer comme des pieds que cela colle bien, et que j’apprécie. Ils peuvent aussi être excellents et se trouver à jouer un personnage qui leur sied mal, ceci arrive généralement aux acteurs très connus et marqués que l’on pose dans un rôle pour attirer le spectateur mais sans réellement avoir bien réussi la soupe (mon exemple le plus proche est Steve Buscemi dans Boardwalk Empire, bonne série, très bon acteur, bon personnage, mais manque de crédibilité en Nutty, au contraire de Michael Pitt qui va de bon à très moyen, mais colle bien à Jimmy Darmody)
– L’idée de départ doit être traitée de manière inédite et percutante, sans qu’elle soit forcément originale, une série policière au concept très basique (des flics doivent arrêter des dealers) peut être traitée de manière « entertainment » basique, avec des scènes d’action, de flics désabusés et de course poursuite, avec un gangster black aux bagues en diamant et qui joue du flingue en faisant « yo yo », ce qui va m’amener à la laisser immédiatement de coté, ou au contraire, en apportant une épaisseur scénaristique inattendue dans le genre, ultra réaliste (The Shield) ou très terre à terre et détaillée (The Wire), cela va faire bouger 2-3 neurones et me donner envie de connaître la suite et surtout la fin.

Pour revenir donc à mon propos, enfin je sais plus, j’écris la suite 1 semaine plus tard donc je sais plus trop ce que j’ai écrit deux paragraphes plus haut, mais bon, je vais réussir à finir ce post, DONC, ce que je voulais surtout dire, c’est que les séries sont ce qui se rapproche pour moi au plus près de la sensation qu’on ressent en lisant un livre. Un film est une oeuvre courte et puissante, qui vous arrache les yeux et le cerveaux en 2 heures, et vous laisse sur le cul une fois terminé, après il faut sortir de la salle par le couloir qui sent le pipi, et donner ton avis aux gens qui t’accompagnent. Mais si le malheur vient aux auteurs de faire un suite à ce film, il y a selon mon estimation 70% de chances que ce soit de la merde qui déçoit le spectateur-fan.
La série, elle, ne vit que pour sa suite, qui même si elle peut être décevant, fait partie intégrale de l’oeuvre.
C’est le moment de l’analogie foireuse : un film, c’est un peu comme un one-night stand vraiment bon, dont il ne faut surtout pas voir la gueule le lendemain, ou pire, retenter de coucher avec. Quoi qu’il arrive, il y aura un sentiment de déception, ça ne sera pas la même ambiance, la même suite d’évènements qui ont menés à cette partie de jambes en l’air fameuse. La série, c’est une relation longue durée, sûre et continue, le problème c’est qu’au bout de quelques temps, soit la relation est entretenue par de la nouveauté et un réel échange intime, soit la routine s’installe, et ça peut devenir n’importe quoi, de sorte que tu annules tout avant même la fin de la diffusion des derniers épisodes de la saison, laissant, le public découvrir les restes avec deux-trois rendez-vous où on se dit que c’était bien, mais que c’est mieux comme ça, l’un chacun de son coté, sous forme de webisodes.

Tout ça pour souligner à quel point, parfois plus qu’un livre, une série peut avoir un impact émotionnel bien plus profond et intime, au point de ressentir des sentiments proche de l’amitié envers les personnages qui évoluent sous nos yeux. Le visionnage intensif d’une intégrale est très vicieux de ce point de vue, il m’est arrivé de regarder 5 à 6 épisodes d’une série de 40 minutes par jour, ce qui revenait à passer plus de temps avec les personnages qu’avec mes propres amis ou ma propre famille, forcément je ressentais de l’empathie, forcément le bilan de la journée que faisaient mes rêve une fois endormi racontait tous les moments que j’avais vécus avec eux, et comment je pouvais résoudre une intrigue parmi eux, forcément, il m’arrive qu’ils me manquent, et que je souhaite les retrouver au détour d’un programme divers.
Je m’estime comme une victime consentante de toute la production télévisuelle, surtout américaine, je sais que ce n’est pas une façon constructive de passer son temps, mais je n’y peux rien, j’ai l’impression de manquer tellement de choses, car chaque fois que je découvre une nouvelle série formidable, ça en est une que je n’avais visionnée lors de sa diffusion initiale, une que j’ai choisi de regarder parmi la centaine qu’on me conseille ou qui me font envie, une de moins à voir alors que chaque année 2 ou 3 de plus s’ajoutent au temps infini qu’il me faudrait pour tout voir, tout ressentir, et rencontrer tous ces formidables amis imaginaires.

Expendables : Unité Spéciale (2010) Film de Sylvester Stallone

23.11.2010 @ 11:43 | Made by : Trem_r |

Ce film sent la couille suante, Stallone a l’air idiot comme ça, mais c’est un génie, l’idée est simple, on mélange toutes les stars de films d’action depuis 30 ans et on les fait se castagner, tirer des millions de balles et faire exploser des tonnes d’essence.
Prenez le scénario de Commando, les blagues et petites phrases de Rambo, des putains de grosses moto et des couteaux lancés comme un feu d’artifice, le résultat est le film le plus stupidement jouissif que j’ai pu voir ces derniers temps.
C’est rapide, bourrin, il doit y avoir seulement 10 minutes de film sans poursuite ou combat, l’histoire ? MAIS BORDEL ON S’EN FOUT, et c’est assumé, l’interêt c’est de faire péter les méchants qui ne savent jamais viser avec une musique de gros cuivres qui tâchent, des corps découpés au fusil à pompe automatique, des bras qui tombent, des cris virils, un Dolph Lundgren vraiment marrant, 2-3 blagues qui font plaisir avec Schwarzi et Bruce Willis, franchement, je comprends pas que tu détestes. Une pure merveille, dans la lignée de Shoot’em Up et Crank, à ne pas manquer.

10

Armadillo (2010) Documentaire de Janus Metz Pedersen

21.11.2010 @ 11:42 | Made by : Trem_r |

Ce qu’on pourrait regarder comme un reportage sur les forces de l’Otan en Afghanistan s’avère être un film d’une grande finesse et très bien executé. C’est visuellement réussi et ça ne caresse aucun cliché dans le sens du poil. Qu’on soit Danois, Français ou Américain, les soldats sont tous de jeunes occidentaux envoyés dans un pays radicalement opposé à notre culture et nos moeurs, et tenter d’y trouver un sens ou même d’établir de la logique ou de la raison parmi des villageois apeurés relève de l’utopie complète.
Armadillo est un poste avancé dont on va suivre la vie à travers le regard de quelques soldats Danois, très jeunes, qui jouent aux jeux vidéo et regardent des films de cul, ce sont aussi des professionnels qui sont là pour mettre en oeuvre toutes leurs compétences, qui malheureusement semblent très peu adaptées à l’Afghanistan. IED, embuscades, villageois suspects, tout y est, mais ne vous y trompez pas, même habitués de ce genre de reportage, vous trouverez ici un regard neuf, plus neutre et à la fois plus stylisé, qui font de ce film la meilleur chose qui ait été produite sur ce conflit que j’ai pu voir jusqu’à présent.

8

Fatal (2010) Film de Michaël Youn

21.11.2010 @ 11:40 | Made by : Trem_r |

Oué j’aime bien Michaël Youn, j’aime bien ses personnages et Fatal Bazooka et sa soeur me font rire dans leurs clips.
Mais voilà, avec un chèque en blanc, on ne fait pas forcément de la qualité, ce film est vraiment mauvais, et j’ai dû attendre 45minutes pour rire, pardon sourire à une vanne, et pourtant je suis client du potache et des conneries de Youn et Desagnat.
La seule personne qui sort du lot est Le Banner dans un rôle cliché mais dans lequel il excelle. Oui. Le Banner peut contribuer à sauver le film.

2

We Are Four Lions (2010) Film de Chris Morris

27.10.2010 @ 11:39 | Made by : Trem_r |

Tout le monde est idiot dans ce film, et c’est excellent. Pas de bon ou de méchant, pas de message partisan, tout est parfaitement équilibré et maitrisé dans cette fabuleuse comédie qui aborde pourtant un sujet très très sensible en Angleterre (et ailleurs dans le monde). Les personnages sont attachants, à tel point qu’on se prend à souhaiter la réussite de leur maudite entreprise, avant de se raviser, on a bien été mindfucked, et on a surtout regardé autrement l’univers des « méchants ».
Très fort, admirable, sûrement un des meilleurs films de cette année, à voir pour Fess et ses corbeaux, un tir de roquette bienheureux et une chanson chantée en coeur dans une camionette.

9

Underground (2010) Comics de Steve Lieber et Jeff Parker

25.10.2010 @ 11:38 | Made by : Trem_r |

Cette BD a fait couler un peu d’encre du fait que son auteur ait décidé suite à une visite sur 4chan de la distribuer gratuitement au format PDF, c’est dans ce format là que je l’ai donc lue, petit rapiat que je suis.
Malgré la générosité de l’auteur, le livre est plutôt moyen, en 6 tomes, une course poursuite dans une cave du Kentucky qui a du mal à rivaliser avec d’autres oeuvres minérales comme par exemple Le Sommet des dieux.
Le dessin lui est vraiment très cinématographique, à tel point qu’on se demande si ce n’est pas un pré-storyboard pour une prochaine sortie au cinéma, cela donne un certain dynamisme mais prouve aussi la maîtrise de l’artiste qui est agréable à regarder de bout en bout.
Malgré ça, l’histoire reste moyennement intéressante et manque des rebondissements que l’on a l’habitude de voir dans la BD américaine pour tenir le lecteur en haleine de volume en volume.
A lire donc pour le prix (zéro) et le choix de l’auteur, l’effet d’un coup de feu dans une grotte pleine de guano, et l’ambiance très Kentucky de Stillwater.
Note : nous avons visité la Mamoth Cave dans le Kentucky, avec deux gardes nationaux, une petit blonde et un large Kevin, du coup l’histoire m’a naturellement touchée un peu plus.

7

The Social Network (2010) Film de David Fincher

25.10.2010 @ 11:26 | Made by : Trem_r |

Parfait exemple des embryons entrepreneurs des facs américaines, l’histoire de Facebook n’est pourtant pas ce que j’appellerai un sujet passionnant, surtout si on vit depuis longtemps dans la sphère d’Internet.
Visiblement fait pour les néophytes et les gens qui ont découvert Internet avec Facebook, ce film est une sorte de reportage sur le genre de personnes qui créent les outils quotidiens de millions de personnes, si vous avez trainé autour d’une école d’info, inutile de dire que vous retrouverez quelques copains dans le cliché que sont Mark Zuckerberg et Sean bidule.
En dehors de ça, le film est plutôt ennuyeux et pas franchement passionnant, même si il aborde la nerd-culture d’une façon différente que les habituels SF, comics et JDR, il n’en reste pas moins qu’une nouvelle ôde à nos chères têtes d’ampoules, cette fois-ci clairement plus réaliste et froide. A voir si vous ne connaissez rien au fonctionnement d’une fac US, si vous êtes fan de Facebook sur Facebook, et si vous êtes amoureux de Justin Timberlake.

6

Predators (2010) Film de Nimród Antal

24.10.2010 @ 13:44 | Made by : Trem_r |

Quelle drôle d’idée d’embaucher une avalanche de stars pour faire ce film !
Adrien Brody est surréel on dirait qu’ils ont collé sa tête par informatique sur celle d’un autre acteur avec des abdos et une voix à la batman, c’est sans doute le pire rôle de son histoire. En dehors de ça, le film est court simple et efficace comme l’a été le premier Predator, il y a des énormités, pas mal de sang, des grosses fusillades, un japonais cool et au final, on s’ennuie moins qu’on aurait cru, c’est même plaisant à regarder un dimanche après-midi, et le rôle de ce film est donc parfaitement rempli.
Donc ne vous attendez pas à regarder un film d’action intelligent, mais ne soyez pas non plus déçu de voir plus qu’une série B, ils ont payés de gros acteurs pour en faire un film non pas mémorable, et au moins appréciable pour peu qu’on éteigne son cerveau pour apprécier, et ce fut mon cas. A regarder avec ton petit cousin de 13 ans, après avoir regardé les deux premiers Predator et en ayant sauté les « Alien Vs Predator ».

7

Robin des bois (2010) Film de Ridley Scott

18.09.2010 @ 13:35 | Made by : Trem_r |

Cate Blanchett et Russell Crowe font un couple classique de cinéma qui va bien dans ce film très classique et assez peu original. D’un début de film alléchant, le rythme est étouffé dans des méandres inutiles pour finir dans une scène finale qui font douter de la santé mentale des producteurs de cinéma, je cherchais Tom Hanks du regard et les MG42 qui émettaient ce bruit de mitrailleuse (on me dit que ce serait les flèches sur les boucliers et que les barges de débarquement auraient existé à cette époque).
Malgré tout, les 2h30 de la version Unrated passent correctement sans faire trop mal et même si on prend pas vraiment du plaisir, force est d’avouer qu’on s’ennuie pas non plus, tout simplement parce que tout ressort bien à l’écran, et bien éxecuté par des acteurs qui ont de la bouteille et un fort charisme.
Enfin bon, si tu es curieux, tu peux regarder Robin des bois pour Cate Blanchett qui est vraiment très belle avec sa perruque, une leçon de despotisme amusante et des français méchants et un peu losers.

6

Iron Man 2 (2010) Film de Jon Favreau

14.09.2010 @ 13:19 | Made by : Trem_r |

Cling Cling Clong, Scarlett Johansoon en rousse OH MON DIEU.
Mickey Rourke, et ça me dépite de le dire, livre la seule prestation d’acteur dans ce film, le reste est déplorable, et seulement une excuse à la préparation du film Avengers.
Les scènes d’action plutôt bonnes mais inférieures au premier Iron Man ne servent que de divertissement entre des moments chiants et sans intérêt. Gouinette parle trop, et devrait manger un putain de burger de brooklyn avec des home made fries. Scarlett est vraiment très bonne en rousse et joue très bien son rôle de sex appeal.
A voir donc pour la rousse, le motherfucking borgne et 1min30 de dialogue de Don Cheadle.

6

Prince of Persia : Les Sables du temps (2010) Film de Mike Newell

01.09.2010 @ 13:17 | Made by : Trem_r |

Surprenant car correct, on lance le film en se disant « ouais… » et c’est rapidement qu’on retrouve de vieilles sensations qu’on croyait oubliées, Prince of Persia use de tous les artifices d’un film d’aventure des années 80, les petites blagues, le couple amour/haine, le méchant vraiment pas beau, etc.
Très bon divertissement, Disney sait donc encore faire plaisir aux enfants de 1980, mais est-ce que cela convient à ceux de 2010 ? Le nombre important de décors « réels » (entendre par là, pas des fonds verts) aide sûrement à cette ambiance un peu toc et clinquante, si on ajoute à ça des conneries du genre la course d’autruche avec des jockeys portant des numéros, on sait que Prince of Persia est pas là pour nous la jouer réaliste, c’est du spectacle, pas non plus énorme, mais un gros hommage aux classiques Indiana Jones et … Star Wars, car si vous n’avez pas pensé à Solo et Leïa quand le Prince et sa Princesse se parle discrètement dans une alcôve, c’est que vous n’avez pas assez regardé L’Empire Contre Attaque.
Petit bonus, Jake Gyllenhaal qui est taillé pour faire fantasmer ta copine ne montre qu’une micro-seconde son torse velu et aussi bosselé que The Situation, de même que Gemma Arterton qui était plus que navrante dans le Choc des Titans ressort aisément les grosse ficelles de la nana caractérielle qu’on a vu durant tous les films de notre enfance, et ça passe.
Quant aux rapport avec le jeu vidéo ? Des clins d’oeil par-ci par là, mais honnêtement pas non plus trop lourd ou appuyés.
A regarder donc avec son petit frère, pour Alfred Molina en sidekick rigolo, des méchants Hassanssin (Hassan Céhéf) et SIR Ben Kingsley qui tombe la pire prestation de sa carrière (et il y en a eu).

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