=Just Be Wise= Minimalist Blogging since 2002

Le chant des pyrènes

27.10.2004 @ 12:24 | Made by : Trem_r |

Au matin à Toulouse cette semaine, dernière semaine de tartofrez, j’ai du mal à me lever, il fait mauvais, néanmoins, lorsque j’ouvre les volets, je vois quelque part du bleu et du soleil, le vent d’Autan saura nous débarasser de ce couvercle grisâtre dans l’après-midi, faisons-lui confiance, on dit qu’il décorne aussi les cocus.
Je sors du lit et stagne devant MTV et des clips moyens un peu saccadé, il me faut une bonne vingtaine de minutes pour émerger, du salon je ne vois que le haut de grands arbres agités, un bout de grisaille, mais de la lumière.
Un verre de jus d’orange, un demi Levothyrox 125mg, deux Gervita bien sucrés, 3-4 clips, pas de Ashlee ni de Jojo ce matin, mais cet amusant jingle pour le « 2 from 1 » representant une dame agitant sa poitrine au son de cloches festives.
Le lave-vaisselle est plein, je me dis que bientôt il faudra que j’alterne les fonctionnement nocturnes de mes appareils electroménager pour gérer ma facture correctement comme expliqué dans la brochure EDF, je pars sous la douche après avoir soutiré un caleçon à l’étendoir. J’ai chaud pour la première fois depuis que binnie a quitté l’appartement ce matin, je me brosse les cheveux vers la droite pour une fois, changement quotidien.
Jean qui sent la cigarette depuis le concert d’hier soir, un t-shirt et un sweat propre, je prends sac et clés, éteint la télé avec le bouton pour des histoires d’économie, descend au garage croise une grosse BM et sors ma voiture dans la rue.

Le moment idéal de cette matinée fut lorsque je rentrais sur la rocade, avec The Strokes à la radio et face à moi, au delà de la couche nuageuse, la chaîne des Pyrénées qui s’étendait sous mes yeux, éclairés par le rose du soleil Toulousain d’automne, j’ai beau savoir que c’est une illusion d’optique, je ne peux m’empêcher de vouloir toucher ces montagnes, saisir les roches saillantes enneigées au loin.

Non, quoi qu’il arrive, je ne quitterai pas Toulouse.

Des trucs qui changent

25.10.2004 @ 15:08 | Made by : Trem_r |

Y’a des chances que le site fasse des petits problèmes, j’aimerais tenter une migration de mon Homemade©=JBW= à WordPress ….
Ca va être gay.

En fait

22.10.2004 @ 1:25 | Made by : Trem_r |

Je n’aime pas le sexe
Je fais de la randonnée
Je suis végétalien
Je suis communiste
Je me lave à l’aloe vera
Je verse une obolle au secours populaire
J’aime les chats, les hamsters, et tous les petits animaux
J’aime les couchers de soleil
Je rêve d’aller à Ibiza
Je pense que le tantrisme est la solution à tous les problèmes entre les hommes
Je souhaite la paix sur terre
Je suis anti-américain parce qu’ils sont méchants avec les tibetains.
Ah non, c’est les chinois, mince.

Non, là, non, je crois que tout ce que j’écris n’est pas parole d’évangile, n’est-ce pas.
« mélol ».

College Cream

20.10.2004 @ 17:29 | Made by : Trem_r |

La fin de l’année scolaire approche à East River, Coddy le capitaine de l’équipe de BaseBall a revettu son magnifique marcel rouge aux couleurs de la team Pelican’s, il descend de sa mirobolante lexus rouge assortie à son t-shirt auréolé de sueur, il a les dents blanches comme dans une pub Colgate et il est coiffé comme Jason Priestley dans Beverly Hills.
Il est évident qu’il vient de recevoir une petite gaterie de la part d’Ashley la meneuse des Cheerleaders, tout se passe dans l’ordre naturel en ce jour de début d’été.

Rona, elle, est un peu goth, mais pas trop, juste ce qu’il faut pour faire rager sa mère et être la risée de sa classe de blond(e)s. Avec sa longue jupe de velours noir, elle dénote comme une merde de yack au milieu d’un paysage de Yann Arthus Bertrand, pourtant, elle ne sent pas trop mauvais, même plutôt bon, une sorte de déodorant pour adolescente (le flacon-spray est rose, paradoxal), très fruité et entetant.
Selon tout cliché, elle est amoureuse de Coddy, mais elle finira avec ce garçon mysterieux et qu’elle deteste à l’heure actuelle, laissons lui juste 1h30 de film pour en arriver là.

Tom est le garçon gentil et mysterieux, plutôt parce qu’il est maladroit et timide plus que par goût du mystère, il aime en secret Ashley qui est son amie d’enfance, mais nous savons que c’est avec Rona qu’il finira le film. Il porte des habits simples de chez Gap, des trucs qui lui vont bien et qui montrent qu’il a quand même un gout vestimentaire standard mais bon.

Trem est le personnage pas à sa place dans le tableau, actuellement il est au milieu de ce college, avec tout ces personnages auxquels il est habitué dans ses films préférés, se retrouver là lui provoque un pincement au coeur et une excitation sans fin, il s’identifie au garçon mysterieux et il trouve la goth bien plus mignonne que la Cheerleader, la magie du cinéma fonctionne à 100% sur lui, et il aime se laisser porter par le college-punk qui tourne sur la playlist de son cerveau.

Trem va dans la bibliothèque où Coddy en compagnie de ses co-équipiers ennuient Tom qui essaye de faire un exposé sur un sujet moderne et engagé comme par exemple la cause des femmes afghanes. Rona a été obligée de le faire avec lui, et ils se sont alliés pour défaire le couple Coddy/Ashley afin d’en récuperer les morceaux, et là, Rona se sent obligée de défendre Tom contre Coddy ce qui va être le début de leur rapprochement.
Seulement Trem est là.
Trem comme tout spectateur ne supporte pas l’injustice et les brimades, il ne supporte pas qu’un gars soit disant « cool » pète les couilles du nerd.
Trem arrive en courant à grande vitesse, il porte cette épée à énergie que portent les joueurs de Tribes, elle est comme un néon bleu, il arrive en un choc et déchire le corps d’un premier adolescent, saute à hauteur du plafond où il reste en l’air comme figé pendant 3 secondes, et retombe plus vite que l’oeil ne peut suivre sur un autre co-équipier de Coddy, qui meurt écrasé par l’onde de choc, qui soulève aussi les livres alentour, les cheveux longs de Rona et sa jupe noire. A la place du jeune, seulement un cratère fumant et un amas de matière noircie, Coddy, 2 mètres plus loin, s’est uriné dessus.

Tom et Rona ont rendez-vous pour travailler ce soir chez Tom, ils ont prétexté ca à leur parent pour pouvoir aller déranger Coddy et Ashley dans leur rendez-vous à la patinoire. Sur le chemin, il leur arrive quelques anicroches comme par exemple rencontrer les copines de Ashley qui se moquent d’eux dans leur cadillac rose, ils font semblant de se detester pour ne pas qu’on croie qu’ils sont en couple, ce qui vexe Rona qui est effectivement déjà amoureuse de Tom et qui aime pas qu’il lui dise du mal. Tom veut s’excuser, mais Trem est là et il agit une nouvelle fois de manières violente sur les amies d’Ashley dans leur véhicule rose.
Elles meurent.

La fin du film arrive et tout n’a été que désolation plutôt fun pour Trem, il a utilisé tous les super pouvoir que le monde des rêves lui confère, et Rona et Tom vont faire leur baiser final, il observe en planant à une dizaine de mètres au-dessus d’eux avec un air d’AFI dans la tête, God Called In Sick Today comme lui indique google.
Rona et Tom sur une blagounette s’embrassent, la camera remonte dans le ciel étoilé, le regard de Trem aussi, la musique l’enlasse et le berce …

Sa vie dorénavant ce sera ca, quelques frags, un paquet d’oreos, et observer ces couples qui le font vibrer comme à l’adolescence, écouter de la bonne musique, s’émouvoir sur des trucs mièvres, fantasmer d’un baiser sous un lampadaire, d’un sourire simple et d’yeux mouillés par la joie d’être avec quelqu’un qu’on aime.

[Mode Célibataire-Solitaire ON]

Shlurp

18.10.2004 @ 14:38 | Made by : Trem_r |

Pas de permalink mais allez donc lire le post « 12/10/04 – 10h03. Les folles aventures de Jean-Michel Van Der Cul. » chez Winston Smith, de loin la meilleure chose que j’aie lue depuis bien longtemps.
Et que c’est même pas marrant.

Galère

13.10.2004 @ 18:04 | Made by : Trem_r |

C’est pas facile facile tout le temps quand même …
Pffffff …
Vivement que j’oublie.

Le retour de la bouze

12.10.2004 @ 16:06 | Made by : Trem_r |

Et oui depuis longtemps je n’avais succombé aux charmes d’une chanson nulle, ou d’un groupe stupide, d’un chanteur gay ou d’une pimprenelle fantastique, et voici enfin qu’apparaît ASHLEE SIMPSON qui est une sorte de bonne qui fait du pop rock variété amérciaine bouze.

1. Là elle souffre
ashlee souffre

Pour la petite histoire Ashlee a joué dans la fameuse série où c’est l’histoire d’une famille de pasteur avec des bonnes de partout mais jamais courtes vétues pour des raisons morales en plus elle était blonde comme le veux la tradition, et là, paf elle se dit le créneau blonde il est vraiment foutu pourri nické par Britney et ma soeur à forte proportions mamaires Jessica Simpson, DONC, je vais me teindre en brune noire genre pas goth mais darkskateuse.
Ce qui tue évidemment lorsque allié à ses yeux verts de blonde et son regard innocent genre :

2. Regard Innocent
ashlee est bonnate

Sinon vous l’avez déjà entendu elle chante pieces of me et on la voit partout elle a un t-shirt avec marqué « Punk » en rose dessus et porte une jupe avec pieds nus, elle est comment dire pas anorexique et fortement belle, je l’écoute dans ma voiture avec plaisir et la regarde sur MTV avec soupirs, d’ailleurs je vais citer quelques paroles pour vous inspirer de l’amour envers elle :

So if you’re listening
There’s so much more to me you haven’t seen
Living in the shadow
Of someone else’s dream
Trying to find a hand to hold but every touch felt cold to me
Living in a nightmare
A never-ending sleep
But now that I am wide awake
Then I can finally see
Don’t feel sorry for me

Grao.
Pour notre public féminin, je tiens à préciser ce qui fait le charme de cette fille :
– Ses cheveux, ils sont beaux
– Ses yeux, ils sont beaux
– Sa voix un peu cassée quand elle crie, c’est sexy
– Ses habits de darkskateuse, c’est mode mais c’est bien
– Ses moues qui font que c’est une fille et pas un camionneur du Minnesota

Par contre il évident qu’elle abuse :
– de ses nichons
– de sa manière de chanter en glissant sa langue sur ses dents ce qui montre que c’est une allumeuse et qu’elle chante en playback
– de se promener pied nu
– de son imitation trop propre de Courtney L., pour ca il faut être soit plus trash, soit rien du tout, pas de demi-mesure.

Merci, à la prochaine.

3. C’est mieux avec des chaussures
ashlee a des pompes en fait

Un Week End différent

11.10.2004 @ 16:10 | Made by : Trem_r |

Ce week-end pas de paintball, ca ne s’est pas vraiment prété à ca aussi, il faut dire ..

Prévue de longue date, la crémaillère de Triplie samedi, mais surtout décidée au pied levé, la soirée de vendredi avec ces blouks de Marc, Fred et Zeb, repas gastronomique et conneries en prévision, parfait.

J’aborde cette soirée sur le principe simple que j’ai envie de rigoler et pas envie de rentrer chez moi tôt, encore moins pour me retrouver avec une binnie dont la présence me donne le moral et pas le moral à la fois.
Donc, ce soir, peu importe, je serais le dernier à rentrer, quoiqu’il arrive.
Bon début, apero tranquille, je me dis que contrairement à ce que j’ai prévu, je vais pas trop boire histoire de rentrer en voiture à la maison, je suis trop bloqué pour rentrer à 3g, ca m’arrivera ptet un jour, mais pas ce soir.
On bouffe bien, une salade de gésiers comme Marc l’a souhaité et des patates avec des aiguillettes comme moi je l’ai souhaité, les desserts c’est Zeb qui nous les a inspirés sous forme de La Laitières au gout de diverses patisseries …
La soirée se passe comme il faut sous fond de Live at Pompeï et de Gros DVD de KDO, on rit, on fait un kamoulox géant pendant que Marc et Zeb s’entament, et que Fred subit l’herbe pas sèche qui sent un peu fort tout de même.
Zeb fume des drôles de cigarettes indiennes qui sentent le gazon brulé, ca doit donner un drôle de truc dans la gorge.
3H du mat arrive plus vite que prévu et même que je m’en suis pas rendu compte, Marc est bourré, Seb est bien, Fred il a de l’alcool dans le sang plus que tout le monde mais son cerveau s’en est pas encore aperçu, je pense qu’il échangerait bien un bout de foie avec moi histoire d’être un peu plus vite torché parce que ca finit par couter cher la resistance alcoolique.
D’un coup il décide d’aller dans un bar truc boite en fait mais bar où qu’il est VIP, mais comme je suis le moins alcoolisé je conduis la BM, au début c’est dur parce que y’a même pas la direction assistée, que dire, l’accelerateur est plus dur que mon embrayage et Marc chante « FAAAAAAACE A LA MEEEEEEEER » aux passants avant de les insulter, ca me rappelle plein de bons souvenirs de y’a 8-10 ans c’était rigolo. On se gare à coté d’un vomi et on va dans cette boite qui est en fait un bar, moi j’aime bien parce que les videurs sont souriants, avenants et surtout on rentre comme ca genre VIP et ca c’est bien, puis on descend au sous sol, et là y’a des gens qui dansent un peu mais qui parlent beaucoup, la musique n’est pas à fond, la ventilation fonctionne, je respire, et ma tête n’explose pas, décidement, c’est un bar fait pour moi.
Y’a plein de gars bourrés, quelques nanas diverses, je jette un regard alentour, Fred m’a promis que ce soir j’allais baiser, je ressens comme une sorte de fussoir une fois arrivé au comptoir, j’ai envie de vomir, je reste collé à Marc comme si il était mon garde du corps, son contact et sa présence me rassurent, je crois que je panique un peu de tout ces gens qui me touchent et qui sont saouls, je me sens seul sobre et pas à ma place, je bois une bière offerte gracieusement, c’est de l’eau jaune peu alcoolisée, je pense que je ne serais pas plus saoul au bout de 10 comme ca, Zeb a disparu dans la foule, on voit sa tignasse blonde sympathiser quelque part avec des inconnus ivres. Marc cherche quelqu’un à taper, je ris, Fred m’emmène pour me présenter des gens de sexe féminin, j’ai honte, mon cerveau panique et je m’enfuis en me cachant le visage, je suis pris de panique par ma gène, je me mets dans un coin où je peux m’assoir, la musique est variée et surtout pas désagréable, Marc s’inquiète pour moi et me dit qu’il faut que je profite et que maintenant je peux faire ce que je veux, il s’inquiète pour moi et je crois qu’il a vu que j’étais mal, je décide d’arrêter de lui gâcher la soirée et de rigoler un peu, je reprends une bière qu’on m’offre à nouveau, toujours cette eau jaune, Zeb discute avec un vieux black d’au moins 50 ans qui lui parle de l’Afrique-Poubelle, il a pris une méchante contre-ambush, Fred est à l’aise les gens partent petit à petit, je vois une fille pas trop moche sur un tabouret, elle se lève et me croise, elle est moche en fait et ses fesses sont larges et disproportionnées, une autre fille semble jolie mais elle a sa langue dans la bouche d’un gros rugbyman pas trop bourré, un mec pelote une nana moche devant moi, je me dis que si elle était plus jolie, elle ne lui aurait même pas parlé, mais qu’un vendredi soir à se faire peloter doit être agréable quand on a une aussi sale gueule et un aussi mauvais gout vestimentaire. A ce propos on est les seuls sans chemise blanche, Marc avec son T-Shirt THERAPY? et moi avec ma chemise de Camden rapportée par binnie, les gens sont habillés tous pareil, ca me fait sourire, Fred nous dit d’aller voir en haut que ca va nous plaire, avec Marc on monte pensant trouver une backroom avec des gens qui baisent ou un truc du genre, en fait c’est un bar simple genre lounge mais petit avec 3 barmaids qui chantent des trucs nuls en braillant, une moche me fait du gringue et me regarde de haut en bas en permanence, elle est vraiment très moche du genre cheveux courts coiffés comme un commercial avec des sourcils comme le mec dans FLCL épais et bruns, un regard inexpressif, un début de moustache mal épilé, et ses habits sont ridicules, un chemisier blanc sans manche que même ma mère n’ose pas porter, un pantalon droit qui s’arrête au niveau des chevilles, des chaussures nazes genre Batta en promo, je m’aperçois que mon regard s’est un peu trop longtemps posé sur elle et qu’elle pourrait penser que je lui porte un certain interêt, j’ai peur qu’elle vienne me parler et ma panique d’il y a une heure me reprends, Marc boit et rigole, il me pose quelques questions pertinentes sur ma situation auxquelles je réponds avec plaisir et profusion. Fred vient nous retrouver et offre un chapeau en paille coupé en deux à Marc qui s’empresse de le vétir, son aspect est ridicule et on rigole, on insulte aussi Fred qu’il n’y ai pas de backroom-baise, et on redescend rejoindre Zeb qui s’est définitivement fait 3 amis dans la période et qui prends du Whisky à droite à gauche dans des bouteilles esseulées. Vers 5h30 la boite est 30% rempli ce qui fait vide, nous décidons de rentrer après avoir parlé avec le patron qui bien que complétement bourré a su analyser ma situation et me dire une phrase simple et cohérente voire pertinente ce qui a rehaussé mon opinion des patrons de bar, en plus il portait une chemise noire et il allait baiser une blonde qui l’attendait avec impatience si je compte le nombre de coups de coude qu’elle m’a donné.
Le videur gentil nous dit à bientôt avec un sourire, et nous quittons les lieux, Zeb est définitivement complétement torché, Marc se plaint maintenant gravement de son envie de chier, nous rentrons dans la BM et chez Fred en écoutant Muse plus fort que dans la boîte. Zeb tombe en sortant de la voiture, je prends ma 206 et je rentre chez moi, pas fatigué, j’arrive vers 6h et je vais checker mes mails, faire des tours sur Internet, mon informateur secret m’a raconté ce que binnie avait fait le week end dernier, j’ai envie de lui déchirer le pancréa avec mes dents mais en fait ca va je réussis à me calmer mais non, j’ai la haine et je taperais bien sur un truc de haine envers elle, je vais me coucher il est 7h ca sert à rien de s’enerver, elle se réveille et nous parlons sur divers tons jusqu’à ce que je m’endorme vers 8h30.
A 16h elle mets une musique genre electro que lui a conseillé pko et me réveille alors que je n’ai jamais autant eu besoin de sommeil, je me réveille et veux la frapper avec un objet contondant pour qu’elle paye pour ce que ma mère m’a fait pendant toutes ses années, elle me sort les même excuses qu’elle d’ailleurs, je me demande comment on peut être aussi égoiste, je suis vraiment très énervé et j’ai envie de lui faire mal.
Je sais plus trop comment cette envie passe, je crois que c’est parce que j’ai regardé MTV, la télé me permet d’oublier, merci la télé.
Vers 18h Samedi je me décide à vouloir bouger en ville acheter un truc pour Triplie ce soir, binnie insiste pour venir, je lui dis que je ne suis pas l’hôte, elle a peur d’être seule dans l’apparte, elle vient en ville, nous passons à Londonium puis elle part aux Nouvelles Galleries pendant que je zone à Casa. A ce moment là je viens de payer et un orage genre Bangladesh éclate dehors et il pleut par bassines entières, je me vois mal sortir, Casa pourtant ferme, puis 2 minutes après c’est la grèle genre Dieu vous punit tous bande de pécheurs et la rue est inondée dans une sale odeur d’égout, *crack* derrière moi, un truc a cassé dans le magasin, un genre de canalisation au plafond, il y a de l’eau par trombes dans les rayons, ils veulent nous évacuer, sous la grèle, je traverse la rue et prends ma douche pour aller dans le magasin en face, mon papier cadeau est ruiné, Triplie l’aura malheureusement dans sa poche uniquement, non emballé, c’est la looze.
Ca se calme vers 19h30, je vais chercher ma veste dans la voiture et rejoins binnie aux Nouvelles Galleries, nous rentrons, elle se plaint d’être seule ce soir, je lui donne mon téléphone pour qu’elle appelle Triplie mais elle ne le fait pas.
De retour à la maison elle ose enfin appeller et je me retrouve accompagné à une soirée où je pensais aller seul, je sens que ca va mal se passer mais je ne dis rien, ce n’est pas ma fête, celle de Triplie, je ne suis pas non plus stupide, il faut que je surpasse mes idées noires.
Je me perds un peu dans le quartier, et finalement Chaos et Aki viennent nous ouvrir la porte avec le sourire, d’abord Aki il dit pas qu’il est Aki donc on sait pas qui c’est à part un gars frisé avec un t-shirt Invaders.
L’apparte de Triplie démoule, il est grand et tout neuf c’est beau, y’a pas mal de monde, je reconnais Astree et une fille, sinon personne, mais l’ambiance a l’air sympathique sans être fortement alcoolisée, j’apprécie.
Triplie se bat avec des Maki, et me supplie de l’aide que je m’empresse d’apporter, binnie commence à boire avec les gars.
Le reste de la soirée est lunatique, je comence par de la déprime profonde remontée par Vanessa qui a bu et qui raconte plein de conneries, elle vit une situation complexe et se trouve à l’aise pour parler avec moi, et moi pareil, nous échangeons des banalités et des blagues qui me font changer d’avis sur elle.
Les gens alentours sont tous plus ou moins saouls et sociabilisent énormément en racontant des trucs plus ou moins interessants, Chaos et Aki font des conneries ils ont beaucoup bu, j’essaye de boire un truc, et tout ce qui m’arrive c’est que ca me fait mal au bide après toute la bouffe japonaise extra-bonne que je me suis envoyé. Binnie raconte des trucs que je ne peux m’empêcher de casser, je m’éloigne d’elle pour éviter d’être encore plus désagréable. Plus tard elle me brûle avec sa cigarette sans s’en apercevoir, elle a bu et discute avec tout le monde, je me sens la bonne poire qui boit pas et qui ramène, ce qui sera confirmé plus tard, ma vie est d’être Taxi.
Astrée semble un peu se faire chier et me fait la proposition indécente de glander sur le canapé qui tue-sa-race de Triplie, d’où je ne peux absolument pas décoller durant 2h30, pendant lesquelles nous discutons de tout et de rien, elle proclame que je suis sa copine ce qui me vexe, mais pour une fois dans la soirée je ne suis pas nerveux et laisse donc passer avec un sourire, Aki et Chaos se battent pour de rire je prends quelques coups, il se passe des trucs dans les coins que nous observons avec des sourires attendris, vers 5h Chaos souhaite rentrer, je le racompagne et nous rentrons à l’apparte.
Je dors bien cette nuit là et je rêve d’une maison à la campagne sur pilotis sur les pentes d’une colline abrupte, elle est entourée d’herbe haute dans laquelle je me promène avec ma soeur Eva, des serpents commencent à apparaître et ils sont véloces, je les évite de ce coup de tête rapide que je donne pour éviter des billes sur le terrain, je reviens en courant dans la maison en bois usé dont la peinture blanche s’écaille à cause du vent.Avant de rentrer je demande à Mr Peer qu’il me donne une arme, n’importe laquelle, il me tends une fourchette bleue comme celle que j’ai à la maison, je rentre en marchant calmement et me penche sur pko et binnie allongés habillés et endormis à même un tapis Ikea plutôt joli, je plante doucement ma fourchette dans la gorge de pko qui ouvre les yeux calmement, il ne me dit rien et semble m’encourager par son silence et un sourire doux et rassurant, il ne saigne pas, j’enfonce ma fourchette dans divers endroits de sa tête et de son visage, calmement, il ne saigne pas, mais je sens le flux de ma haine s’appaiser. Je me retourne vers binnie qui est endormie, ses magnifiques cheveux étalés autour de son visage serein, ils sont comme personne ne les a vus sauf moi, sortis de la douche, commençant à sécher, légérement ondulés, ils forment une auréole autour de son visage, pko se lève et sors de la maison de bois, je l’oublie, binnie ouvre les yeux et me regarde posément, j’ouvre ma main et étire mon bras dans mon dos, comme un ressort qui lâche, je lui assène une monumentale et bruyante gifle. Puis une autre, et encore une autre, chaque gifle vide la haine de couleur verte bleue de mon esprit, je la sens s’écouler comme du sang, et je sens mon sommeil devenir plus profond et reposant à chaque coup. 3 Gifles seulement, elle se lève, les yeux baissé, ses cheveux recouvrent sa joue à peine rosée par le coup, elle sort de la maison calmement, je reste figé dans un geste qui présumait une autre gifle, je sens que mon corps est soulagé et qu’il souhaite dormir, je sors à mon tour sur la terrasse de la maison à pilotis, il n’y a pas la moindre trace de personne, je regarde le paysage qui ressemble au Lauragais mais en plus vert, les herbes hautes ondulent sous le vent, des serpents y sont encore présents, mais ils ne me sont pas aggressifs.

Dimanche j’ai joué à Battlefront et été malade du ventre, discuté avec Mel qui est super et regardé Judge Dredd sur RTL9. Binnie a rejoint les compères de la soirée pendant l’après-midi jusqu’au soir, moi je n’en avais pas l’énergie et j’ai dormi après 30 pages de American Psycho.

Groovy Baby

03.10.2004 @ 16:26 | Made by : Trem_r |

Ladies and Gentlemen, Mr Burt Bacharach and Mr Elvis Costello

What do you get when you fall in love?
A guy with a pin to burst your bubble
That’s what you get for all your trouble
I’ll never fall in love again
I’ll never fall in love again

What do you get when you kiss a girl
You get enough germs to catch pneumonia
After you do, she’ll never phone you
I’ll never fall in love again
I’ll never fall in love again

Don’t tell me what it’s all about
‘Cause I’ve been there and I’m glad I’m out
Out of those chains those chains that bind you
That is why I’m here to remind you

What do you get when you give your heart
You get it all broken up and battered
That’s what you get, a heart that’s shattered
I’ll never fall in love again
I’ll never fall in love again

Out of those chains those chains that bind you
That is why I’m here to remind you

What do you get when you fall in love?
You only get lies and pain and sorrow
So for at least until tomorrow
I’ll never fall in love again
I’ll never fall in love again

Faire une croix

27.09.2004 @ 16:08 | Made by : Trem_r |

Faire une croix, faire une croix, comme si c’était facile ca hein ? Pourquoi pas faire des ronds aussi, des ronds dans l’eau, bloup, bloup, tiéfou j’suis pas dépressif j’vais pas dans la seine moi !

Allez yo, Morning Musume revenez les filles, il paraît d’après ce que m’a dit le Trem d’avant que vous avez un fort potentiel euphorique et qu’en plus de cela vous transbahutez des 36 tonnes de bonheur genre, sans pillules, juste avec des clips tu sais, que quand tu regardes un sourire niais, béat apparaît sur ton visage, et tu as des étoiles dans la tête.
Et la descente, elle est hyper dure, tu joues à Doom3 pour avoir l’esprit sombre et remué, vivre dans le noir brrrrrr.

Efficace toutes ces drogues non-injectées, non-avalées, on se sent une autre personne seulement en baissant ses petites barrières de personnalités, juste en le décidant et en se laissant aller à la simulation, aucune frayeur de rester perché, ou sinon t’es déjà suffisament faiblos pour boire comme un trou et gober comme une mouche, et là aussi ca marchera pas pour toi, tu resteras une loque perchée dans tes drôles de rêves.

Heyyyy Mari Yaguchi t’as vieilli seulement t’as pas grandi, 1m49 à vie c’est dur, mais bon en même temps tu diffuses plus de bonheur que des 1m90, c’est ca qui envoie du bois dans le genre interessant, et puis même dans une chanson triste y’a moyen de rigoler un peu de ces fringues ridicules ! Bwalalala, que ca fait du bien, allez hop, une douzième dose, pas de risque d’excès, au pire tu cries KYA >< et tu as plein d'amies au blog rose et aux difficultés avec leur profs de math, et moi personnellement j'ai toujours adoré ces personnes, c'est comme ca, j'arrive pas à être gothodepresso et forcé de me tanker de trucs pour sourire et rigoler. En même temps tiens l’autre soir comme j’étais un peu dans un trip je sais pas faisons un truc qu’on fait pas d’habitude histoire de faire comme si on était super interessant vis à vis de son ex, j’ai bu 2 bières et 2 ricard et comme mon corps de sportif au foi sain et surtout hyper clean et pas habitué, j’étais un peu rond comme un coin, alors j’ai dit des choses sûrement vraies et blessantes et je me suis dit quand même, que heureusement que j’avais l’air bourré sinon j’aurais pris un coup de poing. Voilà en fait ce que ca change l’alcool, les gens ils pensent que vous êtes bourrés et donc ils vous en veulent pas de dire la vérité qui pue, en même temps, c’est un peu dommage n’est-ce pas de se mettre torchon pour dire les choses qu’on pense ? Allez, va, c’est humain, et finalement, c’est pas dire les chose qu’on pense qui est dur, c’est surtout entendre ce que pensent vraiment les autres, parce que si je te lâche tel quel que t’es une memerde, moi ca m’aura pas transcendé le cul, ca sera juste des mots qui sortent de ma bouche, par contre, autrui lui ca va lui rentrer dans l’oreille jusqu’au cerveau où il va interpreter ca comme une vieille insulte.
Et là, c’est important de savoir qui est bourré ou pas dans ce cas effectivement.
Ou pas.

Après pour de rire j’ai mangé je sais plus quoi parce qu’il faut bien reconnaître qu’à la fin le ricard ca fait mal au bide quand on a rien mangé, et puis vraiment, c’est pas bon quoi, la 8-6 Red bidule encore c’est tellement sucré que même ma soeur elle en boirait 3 litres, mais le ricard c’est vraiment pour te mettre la tête et insulter les gens après parce que t’es un peu blazé de ta meuf quoi. Ex meuf pardon.

Vers 2h du matin je me suis dit quand même comme d’hab quoi, que vraiment avoir picoled ca m’avait rien apporté, ca avait rien apporté à binouze, ca avait rien apporté au débat, ca avait rien apporté à mon bide qui avait souffert le temps de digérer le je-sais-plus-quoi, donc que bref, j’aurais très bien pu m’en passer, et que donc, dorénavant je dirais les chose que j’ai à dire sans boire, notamment « KRISTEN DUNST TU ES BONNE TOUT DE MEME ».

Les Ramones c’est vieux et mi moche comme un pantalon de cuir sur un punk de 74 qui a vieilli et qui le porte encore en 2004. Mais on peut pas s’empêcher d’apprécier, pour la légende.

Merde

22.09.2004 @ 14:48 | Made by : Trem_r |

J’ai grave mal, mais vraiment, j’ai l’impression qu’on essaye de séparer mes poumons en deux, que cage thoracique brûle, mon cerveau n’est plus homogène à mon corps, il sécrète sacrément d’hormones vu que j’ai la tête qui tourne et une sorte d’euphorie en permanence, je m’auto gave de prozac naturel, que mon corps est bien fait, de la morphine faite main essaye d’éteindre cette horrible tension dans tous mes muscles, il m’arrive de tomber, mon équilibre failli, mes jambes n’assument plus mon poids, j’ai perdu 5kg depuis mercredi dernier, comme ca, mes yeux sont deux poches d’eau brûlante, ils sont gonflés et à vif, ma gorge retient tant bien que mal le peu de ce que j’ingurgite, je suis tellement épuisé nerveusement de rester calme et de me forcer à discuter avec patience et compréhension que je m’endors en 1 minute, jusqu’à ce que le radio-réveil ramène comme un flot d’égout toute la situation actuelle dans mon lobe frontal, sur lequel il rebondit et va se répartir dans toutes les parties de mon corps qu’il occupera jusqu’à ce soir. Je rigole, je dis des blagues, je comprends pas, quelque chose est passé au commandes et ce n’est pas moi, moi je suis terré au fond d’un cave, je crie qu’on allume la lumière, quand la porte s’ouvre je jubile, et quand elle se referme je pleure à gros bouillons. Le truc qui commande réagit trop vite pour que je le suive, il a réponse à tout, et ses réponses sont toutes censée, il est plus que réaliste, il est CONSCIENT, et il n’accepte pas les compromis. Je rêve d’être comme ca, mais je ne peux que me contenter de l’observer me sauver la vie, la santé, et m’éviter la depression.

Faites comme moi, soyez cocu et jettez la femme que vous aimez le plus au monde.

Au final ..

21.09.2004 @ 14:09 | Made by : Trem_r |

Je ne me trompais pas.
Je savais tout.
Le pire, c’est de se dire que si je n’avais pas réagi, cette situtation pourrie aurait continué.

Parlons peu parlons bien

20.09.2004 @ 16:26 | Made by : Trem_r |

Il est temps ptet aujourd’hui de rentrer dans la maturité bloguienne qui va me pousser à faire des posts supers longs genre où je raconte des trucs philosophiques sur ma vie et sur la société qui m’entoure.
(là vous vous attendez à un « ou pas », mais je dérogerai à la règle et ne mettrai pas de « ou pas ». ou pas.)
A vrai dire j’ai pas vraiment envie de parler de la société qui m’entoure, ce qu’il ya, c’est que je suis pas trop révolté, ca va, je vis bien au milieu de tout ca. En gros c’est plutot des trucs philosophiques sur ma vie qui m’interessent en ce moment.
Enfin « dont j’ai envie d’écrire quelques mots » serait plus juste.
Je sais pas trop par où commencer, je réflechis à ce que je pourrais dire ou pas dire, c’est assez frustrant, après tout, j’ai pas dit grand chose sur ma vie sentimentale ces derniers temps, comme pour laisser l’illusion à tout le monde que tout allait bien, et que voilà, être avec binnie, c’est de la chance ouaaah y’a plein de vieux geeks qui en rêvent.
Bah oui mais bon des fois ca déborde comme du vieux slime, on croit que même si ca déborde ca va sécher et s’arrêter de couler mais non, doucement, pernicieusement, vert-mochement ca se déverse hors de la cuve.
Et =JBW= qui fut toujours là pour m’aider à prendre un peu de recul sur ma vie, ben je peux pas trop m’en servir là. Alors quoi faire ? Ouvrir un 20six sous un nom à la con ? pour être sûr que personne me lise, ca serait l’idéal, mais voilà, ma fibre morale (kassdédi Girl Next Door) genre de pov Dagnir me fait dire que ca serait me corrompre, me mentir à moi-même, et être malhonnête vis à vis de tout le monde à commencer par moi, et puis merde, la vérité est ici comme dirait l’autre.
Enfin ca cache pas le fait énorme que je tricote parce que je suis pas encore décidé à passer le pas, c’est énorme même, mais il faut vraiment qu’il y ait eu un week end comme le dernier pour que ma patate soit tellement grosse qu’elle s’écrase sur un blog … Un week end quoi, un de plus de ce genre où binnie part prendre l’air pour faire un peu la fête avec ses potes histoire de se changer les idées, un de ces week-ends où je range de coté mes morceaux de machos et mes morceaux de romantique mièvre, pour la laisser être libre de faire ce qu’elle entends comme elle l’entends, afin que justement, je ne sois pas le frustrateur de service, l’enculé qui l’oblige à passer l’aspirateur, le schéma du vieux père bourru qui enferme sa petite fille à clé.
Vous allez me dire « oui mais quand même, des soirées beuveries avec 10 gars et une fille, voire deux les meilleurs jours, t’as confiance quand même », ben oui, j’ai confiance, ou plutôt, j’avais confiance.
C’est à dire qu’aussi, au début, j’avais droit aux anecdotes, aux histoires, et au détail des soirées, c’était plutôt amusant, bon enfant, ca me rappellait certaines soirées de mes amis, ca me faisait sourire et plaisir de savoir que grâce à ca, notre couple en ressortait que plus agréavle à vivre.
Hier soir, j’ai enfin su 1h30 avant l’arrivée de l’avion à quelle heure je devais la prendre à Blagnac, son téléphone étant indispo depuis son départ. L’état dans lequel je vais la chercher à 22h30, c’est après avoir lu IRC, oxymore, le blog de playmo, le blog de Grokonar, et plein d’autres sites où je pouvais trouver si au moins, elle était pas morte dans un caniveau.
Bah que voulez-vous, moi je lis qu’ils ont bu qu’ils ont pris divers trucs de drogue alors je me dit que de « cool fait ce que tu veux ce week end », je suis devenu le bon dindon de la farce organisée.

Elle rentre tout sourire dans ma voiture, elle parle bizarre, j’arrive pas à sourire, je pense aux mots, je pense aux gens, je pense à son corps.
Elle me dit que c’était super, qu' »on » s’est éclatés, et qu »on » a pris plein de drogues pour tenir.
Ah. Pour une entrée en matière, c’est une entrée en matière. Je demande des détails, je n’arrive pas à rire, c’est vraiment pas facile de rire là, et même de sourire.
Elle me raconte ce qu’elle croit que je veux entendre, un bar, une boîte, la parade, puis une boite qui était nulle.
Je lui dis qu’heureusement qu’IRC est là pour me raconter les détails amusants de sa soirée, parce que je ne peux pas compter sur elle pour ca.
Je veux savoir.
Même si je sais déjà tout, je veux qu’elle me le dise.
Elle esquive une réponse hasardeuse en me demandant ce que je sais de cette soirée, répondre à une question par une autre, c’est digne d’un homme politique. A ce moment là, je me dis que merde, si j’avais passé un pur week end à m’éclater avec mes potes, tout ce que je souhaiterais de moins au monde quand je rentre, c’est un procès à la con. Je suis faible, je la sors de l’embaras en lui racontant une anecdote pseudo marrante. J’ai reussi, elle me raconte le reste de son week end, ou plutot, elle revient encore sur visiblement l’essentiel « on s’est fait virer du rex à cause qu’on avait pris de la drogue mais ca allait parce qu’on avait fini la bouteille ».
J’ai l’impression que la drogue est là pour me voiler les yeux, que derrière, y’a autre chose, autre chose d’inavouable, qui justement, sortira pas.
J’esquive encore, la drogue, ca ne m’interesse pas, j’avais compris la première fois, ca me fait pas rire, je veux pas en entendre parler de nouveau, raconte moi autre chose.
Je veux qu’elle le dise.
Elle ne raconte rien, me dit qu’elle est encore défoncée, et qu’à son travail, tout le monde verra ses pupilles dilatées.
Et dimanche ? Dimanche, rien.
Rien quoi ? même pas de tour dans Paris ? ah ben le tour de Paris on l’a fait pendant la techno parade.
Un rideau rouge, lourd, d’un tissu usé et vieux, sous une tringle silencieuse et parfaitement lubrifiée. Ce rideau de Twin Peaks, déployé sous mes yeux, sombre, inquiétant.
Le reste de la soirée est passé en esquives de conversation, sous l’excuse de la fatigue et de la drogue.
Ce soir, il ne se passera rien de plus.
Demain non plus.
Je sais pas si ca me fait plaisir ou non.
Si il se passe rien, cette situation merdeuse continuera encore longtemps, et si je ne décide rien, il ne se passera justement rien.
Je me sens comme ce bon vieux Jason Biggs face à sa Christina Ricci, et l’issue est toute tracée, il ne me reste plus qu’à l’assumer, c’est dur, mais vraiment, c’est vraiment très très dur, c’est un peu comme couper un truc qui moisi mais qui pourrait survivre si on le soigne, seulement le médecin se refuse à dépenser le moindre sou pour la machine à réanimation.
Seulement, le docteur, c’est pas à lui qu’il manquera le membre moisi, du coup, son implication dans la décision est moindre, et ca l’arrange bien de ne pas avoir à dire « on coupe », il sait que je suis le seul à pouvoir me séparer de ce qui fait parti de moi, parce que lui, que ca soit coupé sec, ou lentement, peu importe, maintenant, il refuse de soigner plus longtemps, et il n’attends qu’une chose, passer au prochain patient.

Piti coquinou

18.09.2004 @ 0:24 | Made by : Trem_r |

C’est qu’il nous avais caché ca le coquinou de titot !!
Enfin bon, disons qu’il l’avait pas crié sur les toits.

London Calling

15.09.2004 @ 18:00 | Made by : Trem_r |

C’est sur ce titre mythique que je souhaite lancer ce long et sûrement très interessant post sur le trip Dagnir Dae à Londres, à savoir, 4 jours de Millennium, sans chambre d’hôtel reservée, tiéfou, 50 euros/nuit/personne, nous, ca nous pète un budget, et de plus, on a plus de sponsors, on paye tout que diable.

Donc c’est simple, ca commence un jeudi matin très tôt à l’aeroport, avec deux sacs gros par personne, voire 3, remplis de sacs de couchage et de trucs de paintball.
Par exemple, des trucs de paintball, des piles et d’autres machins que les gens de la sécurité n’aiment pas avoir dans l’avion. Donc une fois que tout le monde est passé à la machine à détecter les trucs de terroristes, c’est mon sac qui est choisi pour les stocker et les envoyer en soute.
Dommage, enregistrement terminé, on peut pas mettre le sac en soute.
Pas dans l’avion, pas en soute, binnie qui vient d’appeller pour dire qu’elle est perdue dans la campagne après le loupage d’une sortie de rocade.
Grmbl.
Sourire niais, air pathétique, les vigiles discutent entre eux en arabe pour finalement me dire que c’est bon, qu’ils me laissent passer exceptionnellement mais qu’il faut qu’on gagne, ce qui est loin d’être fait.
On prends l’avion avec LH himself, qui nous gratifie d’un « alors les boulets ils ont encore fait n’importe quoi ? » en parlant de cette histoire avec ses joueurs au trophée, mais vous voulez pas vraiment le détail. En tous cas il sourit, et ce qui est sûr, c’est qu’il n’a pas pris ca au sérieux, au moins, on est tranquille, c’est quand même lui le chef après tout.
Donc avion, c’est long en fait Londres, c’est plus loin que Paris, donc on a pas trop cette impression de monter et descendre de suite du vol de La Navette, par contre, BA c’est cainri, super confortable, pour sûr, siège en cuir et coca à volonté.
On a aussi appris qu’un yahourt sous pression à tendance à éjaculer son contenu à l’ouverture.
Souvent sur moi.

Arrivée à Gatwick, ca speed, on se jette aux taxi après avoir fait un bref calcul du cout par rapport à une location de voiture, et un retrait de £££.
Le taxi est commandé, il arrive 5 minutes plus tard sour la forme d’un Indien qui chante des chansons de la radio genre Chérie FM et qui manque de nous tuer 3 fois.
Les terrains sont à 35 min de l’aeroport, on le note pour le retour, ca serait le comble d’être en retard.

Alors le site de la Campaign Cup, cette année, y’a pas à dire, ca en jette carrement moins que l’habituel Crystal Palace, je dirais même, ca craint un peu, surtout que quand on arrive, on voit un parking, un club house et un stade avec des tribunes genre plus petites que le Football Club de Mazamet, avec 2 terrains de XBALL dessus.

On se pose aux Club House, surprise, c’est propre, y’a des chiottes qui puent pas trop, voire même des douches dans les vestiaires, et il semblerait qu’une sorte de bar nous permettent de nous nourrir.
Je dirais même plus, le club house, c’est un gros bar entouré de vestiaires.
L’enregistrement des équipes à commencé, maintenant, faudrait quand même savoir où on dort, tiens, voilà vivoune ! ah. cette remorque de camion là ? avec la bache tringlée sur le coté ? ok, on l’a voulu, on l’assume, on déplace les bagages dans la remorque pleine d’obstacles de supairball et de caisses vides sensées les accueillir, ca sent pas la rose mais ca a l’air à l’abri du vent, et je pense que les deux remorques voisines (le compresseur et le frigo qui fait vrrrrrrrrrrrr) nous berceront lors de ces nuits qui seront sans nul doute, froides.
Pour l’instant il fait beau voire même chaud, on prend le temps de marcher les terrains tranquille, et que ca se prend la tête pour un petit angle et que à droite c’est mieux etc etc, passage obligatoir long et ennuyeux, mais après quand même on est plus forts, faut l’avouer.
En fin d’après-midi, joli match Russian-Philly, démonstration de paintball pro, même si on joue dans la division juste en dessous, y’a un genre de fossé énorme entre ces gens là et nous !
Le soir on dégote du vieux chinois froid au camion présent sur place, avec du riz un peu sec, mais bon, on s’y est pris tard, tant pis pour nous !
Pendant ce temps, évidemment, pas de nouvelles de maldo, dit aussi « malodo », parti de son coté car il travaillait le matin le bougre. Total il s’est pris genre un avion au dernier moment en oubliant la moitié des choses.
Vers 22h on apprend qu’il serait arrivé à l’aeroport, mais que l’hotesse de la gare ne connaîtrait visiblement pas l’arrêt « Hersham » que vivoune aurait pourtant pris y’a pas 2 jours …
au bout d’une heure, Maldo arrive enfin avec une bonne nouvelle = il a une tente.

Petit plan du site résumé :
quand on entre dans le Hersham RFC, site de la Campaign Cup, on arrive sur un parking, en face sur la gauche, nous avons le fameux bar club house douche chiottes, en face sur la vaste droite, le terrain principal, avec ses tribunes au fond. Au fond à droite du parking, le chemin vers les autres terrains qui accueille la fameuse remorque-hotel, derrière une haie, les terrains ainsi que les stands, sur ce qui doit être une aire d’entrainement vu la bonne qualité du gazon.
Derrière les tribunes, une rangées de grands arbres (ca a son importance), et derrière ces arbres, un vaste terrain d’entrainement accueillant les campeurs-paintballeurs, autrement dit une petite population d’un 30aine de tentes, voire plus, bref, pleins d’anglais torchés en perspective.

Maldo arrive donc avec ce que je bénis sur le moment = sa tente. En effet, vu que je demeure une chochotegnoule, je suis profondément allergique à tout ce qui vit dans la poussière genre des acariens etc. Et là, dans le camion, ca sentait l’acarien à plein nez, et d’ailleurs, ca me le bouchait carrément, donc, j’étais plutôt ravi de voir une issue de secours à cette situation nocturne.
Jeudi, 23h, Maldo et moi montons la tente à la lueur d’une lampe torche, je me couche, et pendant ce temps là, maldo va négocier un carton pour faire office de tapis de sol pour les nuits à venir auprès de son nouvel ami le gars qui garde le stand sport at.

Vendredi matin, 6h environ.
Dans les arbres sont logés de quoi nourrir le mali pendant 8 ans en équivalent de moineaux ou hirondelle, ou oiseau migrateur quelconque, qui piaillent leur vie, tels le coq cocodicocodant le levé du jour sur cette merveilleuse musique vous savez. Pendant une demi-heure. A 6h30 tels le couperet de la guillotine ils s’arrêtent, me permettant de dormir un peu plus, disons 8 minutes avant que la pluie tombe, parce qu’en fait, si tu viens à Londres et qu’il pleut pas, ben paraît que c’est pas le vrai Londres, mais moi j’étais en banlieue quoi j’aurais cru que non bon ok.
Au final, je me rendors, puis me réveille, cool 9h30 sur mon téléphone ! Ah ben non c’est 8h30 en fait, on a décallé l’heure. Grmbl. Je sors tant bien que mal de la tente où règne une ambiance « vieille douche froide » tellement nous sommes humides et congelés, la première personne française que je rencontre semble pré-occupé et me dit « tu as une gueule épouvantable tu as du passer une nuit affreuse », c’est dit.

Heureusement, on commence à jouer cet aprem, je suis quasi prêt, reste plus qu’à trouver des billes, et en fait, chez les Dagnir, c’est pas fnu de trouver des billes quoi, parce que finalement, on en dégote seulement une heure avant de commencer à jouer, ca suffit pour passer au chrony avant de jouer les Fat lady’s Charms, des donzelles finlandaises or something, bref des mi-bonnes plus sponsorisées que 45 fois nous habillées en rose. Bon si ok, y’en a une qui est plutot bonne. Bref, comme personne semble vouloir se dévouer, je sors cette partie, ca commence bien, vu que déjà on doit re-régler le bounce d’un cocker et que l’A4 Fly ben il rentre tout simplement pas, trop de full.
Le match se passe, plein de monde le regarde mais bizarrement pas de notre coté, maldo et yohan prébankés, va falloir se faire à ca pour le reste du tournoi. Penchy qui joue pour la première fois avec nous s’en sort plutôt bien, et il suit patrice au doigt et à l’oeil, nickel.
Après y’a eu des matches de div3 LPS Adrenalin qu’on max un peu trop vite du coup on perd plein de gens inutilement, Vipers Black qu’on bat en genre une minute mais genre que je me suis gavé encore plus de corner à corner avec mon cocker qui marche super bien, que dire, c’est génial, en plus l’A4 ne rentre sur aucun terrain c’est rigolo, cocker powa.
Là arrive le match Solid, déjà on l’avait un peu eu dans l’os à Toulouse parce que le duel qui finissait en shoot simultané en fin de match à l’époque avait tourné en leur avantage après l’intervention mouvementée d’un arbitre français qui devait pas trop nous aimer pour faire du foin à ce point pour qu’on perde le match, et là, on les rejoue genre histoire de reprendre notre du quoi, cool j’en shoote 2 encore avec mon cocker qui touche des cheveux à 8 000 mètres, c’est trop beau, je prends mon pied, ah, té, y’en a un qui essaye de passer au milieu ! ouch il dump vivoune, je lui prak ses pots mais .. HE ! STOP !! ce nigaud il continue, dump néné et me shoote pendant que déstabilisé par le cheat éhonté j’essaye de me planquer mieux derrière mon obstacle … il prends notre drapeau et commence à revenir chez lui, plus de Dagnir sur le terrain, un arbitre voit mes poks enfin et lui mets un 141, mais bon, UN PEU TROP TARD NON vu qu’on est tous en dead zone … du coup pas même la possibilité néné et moi de faire une démo de défense serrée Dagnir-style. Au moment de signer la feuille on discute calmos avec l’autre capitaine, et j’avoue que oui effectivement, il a pris mes billes dans ses pots et que donc il les a pas forcément senties, de toutes façons le match est joué, on va pas s’embeter avec des arguments inutiles.
Il nous reste une div3, et là c’est parti, je fais que de la bande, et c’est la fête du slip devant, tout le monde fait n’importe quoi, je sauve 8 vies aux nénés qui jouent comme des loisirs en pgp, et qui finissent même par shooter penchy sur l’autre aile … On gagne quand même, 4/5 la journée n’est pas perdue, et surtout, elle est malgré tout plus fameuse que d’habitude, malgré quelques petites déboires, l’équipe a démarré desuite plus soudée, sans ces habituels matches de réglages qu’il nous faut avant de faire des trucs carrés.

Le soir arrive, on squatte des douches avec pleins de gros anglais dedans, que voulez-vous, c’est ca le sport, on aime bien se toucher le cul et la bite.
Toujours pas trouvé un chiotte propre pour faire caca, mais je subodore que dans le vestiaire « filles » ca devrait être coolos.

Le soir, on décide de manger un truc parce que bon, ben en fait, on a un peu rien mangé, donc direction la rue à pied, et on remonte pour trouver un general store pour les gateaux et le jus d’orange de demain, avec des petits anglais qui nous traitent de froggies mais nous demandent néammoins de leur acheter de l’alcool avec 1£. On dégote même de quoi retirer des sous et un mirifique et livre-à-domicile « Hersham Kebab » avec plein de trucs gras à manger pour notre estomac vide comme un cerveau de 3eB. On garde un tract pour demain, et on revient manger au club house, que ils sont gentils ils veulent bien.
On va se coucher tôt, demain on commence à 8h, et faut pas oublier à 6h, c’est la piaillade générale.
Donc levé tôt, prêts juste au bon moment, on comment la matinée par un match un peu piège, Malera, c’est des gars qui ont joué en pro, et aussi de l’EXL, mais hier ils ont tout louzés, visiblement ce sont les vioques qui jouent, on part un peu vers l’inconnu, et on garde notre marchage de contre les div3, c’est un peu piège, on se fait manger rapido presto, je reussis à coller un autre corner à corner digne du cocker mais ca ne suffit pas, on perd trop de monde trop vite.
Ah bah pas grave, il nous faut 6 matches pour passer, on en a déjà 4 de gagnés et il nous en reste 4 à jouer, rien n’est perdu.
Le 2e match, c’est contre Scalp, on les sait limite aussi, ils ont perdu contre Virus hier genre raclée, donc on s’attends à un match serré, et c’est le cas, dès le début on reste un peu plus prudent, et ca paye assez, on reste tous en jeu, et j’ai le temps de prébanker, d’aller à mon obstacle et de tirer sur un prébankeur qui se rie de mes billes un peu molles qui lui rebondissent dessus, néammoins, on a l’avantage au début, disons pendant les 2 premières minutes, et ca rebalance de leur coté malheureusement trop vite, on est pas solide, malgré tout j’arrive à en shooter un qui se croit à la fête du slipet quand on se retrouve à 3 acculés au fond, je tente un coup de finaud derrière ma medium brick, je me dis, ils pensent qu’ils vont gagner, té, tiéfou toi l’autre néné au berlingot en face de moi, il fait que sortir sur la bande, je lui gruge comme si je jouais sur lui par en bas, et hop petit saut par dessus à la vivoune, une bille et paf dans le loader, j’entends un « oh! » qui vient de la dead zone, ca fait des trucs dans la tête comme pour dire que rien n’est perdu, bon, je me retrouve quand même un peu tout seul contre 3, ca me gène pas trop si je sais où ils sont, mais j’ai du mal à gérer celui dans le snake, je sais pas du tout où il est, et du coup je suis un peu paumé, je tiens pas et zou, dead zone, mais on en sort quand même 4, ce qui est pas trop ridicule.
Là on commence à être un peu blazés, enfin moi pas vraiment, mon shoot à la con m’a grisé pour le reste du week end, c’est drôle comme le paintball se joue à peu de choses des fois.
Le match suivant est contre un équipe div1 inconnue, « Sabre », là c’est leçon, ils payent un peu pour les défaites accumulées de la matinée, maldo se gave et décroche le drapeau à toute allure, j’ai eu le temps de voir personne en face, ils ont visiblement pris un 141 de plus (sur un gars qui s’essuie ..) donc le match est vite gagné, je laisse le capitaine discuter avec son copain l’ultimate, je crois qu’on a bien fait de gagner vite et clairement, ils ont l’air mécontents tous les deux de notre victoire (ps: sur le même terrain que solid, zarb). Comme quoi, peu importe l’arbitrage si la victoire est claire et méritée, elle ne sera jamais volée.
Il nous reste deux matches, contre deux équipes que nous avons déjà gagnées, dans d’autres conditions, et il nous en suffit d’un gagné pour passer.
Les premiers, Kelly’s, des jeunes très offensifs et gourmands, on les attends. Mat des pigs nous gratifie d’un A4 qui bounce chez eux, et ils se retrouvent à prendre un mulet tout pourri, ca semble bien parti.
Le match lancé, on subit tout, ils avancent, ils shootent bien, et ils ont pas l’intention de laisser passer une nouvelle victoire Dagnir, sur la bande, j’ai ce fameux gars avec le lanceur pourri (et un maillot arsenal à son nom !?), et il me mets ma mère grave, il envoie des billes tellement n’importe comment que je suis dans l’impossibilité de garder le dessus, je peux pas anticiper une ligne, c’est un nuage !
Comme prévu j’en prends une comme il faut, et le match se déroule, patrice nous festivalise deux serpents coup sur coup, Penchy fait une dump excellent … mais tout lent ! du coup, zoup, en dead zone pour un mouvement qui aurait pu renverser la pression, c’est comme ca que vient l’experience ! Total, on perd, encore un dump un peu limite à la fin, mais globalement ils sont propres et méritent leur victoire. Nous on commence à les avoir juste juste, il faut absolument tout jouer sur Notorious (aka Method) qu’on a surpris au camp master’s et qu’on compte bien empêcher d’agir à nouveau.
Terrain NPS, surement le plus chiant à marcher, dès le début, on perd deux joueurs au prebank, il sont tous chez nous en 2 minutes, je colle sa bille au corner comme toute les fois où on a joué sur ce terrain, ah ben oui mais ils sont deux dans mon serpent, pacoule :/ plak je prends, il reste que viv et patrice, vont-ils nous faire une folie ? Viv shoote bien un gars en sautant par dessus sa demi lune, mais il se planque derrière un obstacle pour se faire oublier des arbitres, bien trop occupés à suivre l’armada qui se jette pour dumper, bref, ca aurait rien changé, on se fait renvoyer à la maison avec fessée !
On a beau prier, il nous manque 70 pts (un match) pour passer, Vision est 12e, le tournoi a été dur semble-t-il pour tout le monde, et certaines équipes avaient vraiment le powa ce week end !
On passe le reste du tournoi à glandouiller partout sur les terrains et à manger du kebab, on discute avec nos copaings de toutes les équipes françaises, on espionne les discussions secrètes de loin, et dimanche à 16h, on repdrend un taxi, des polonais ou je ne sais quoi qui conduisent à 160 sur le periph londonien. On est contents, le week end c’est malgré tout bien passé, les Tontons qui nous menaçaient .. et bien ils nous on évités, alors que leurs co-équipiers moins prompts à une rancune pour pas grand chose, ont discuté tranquilles avec nous, sans problèmes … bref et même si on perds la qualif, et surement de grandes chances de bons sponsors, on s’aperçoit que cette saison en div1 n’a pas été nulle et non avenue, on a bien évolué et on joue carrément mieux qu’au début, on est plus mûrs, bien que pas assez encore, et c’est à la saison prochaine qu’on se doit de confirmer avec une meilleure préparation !!

Adultère Paysan

08.09.2004 @ 10:02 | Made by : Trem_r |

Le boulanger
Assis-toi là, tu dois avoir faim ? Tiens, j’avais préparé à manger pour moi, parce que je ne savais pas si tu reviendrais ce soir. Mange, va, moi j’ai pas faim.
Sa femme
Elle a brusquement de grosses larmes.
Ne me pardonne pas comme ça. Ca me fait mal.
Le boulanger (avec douceur)
Ne me parle plus de pardon, parce que tu finirais par me donner des idées !
Sa femme
Aimable, une bonté comme la tienne, c’est pire que des coups de bâton.
Le boulanger
Que veux-tu, la bonté, c’est difficile à cacher. Alors excuse-moi. Je ne le fais pas exprès, et je te demande pardon.
Il reste là, et au bout de ses bras ballants pendent ses grosses mains. Et tout à coup, il tourne la tête vers la petite porte qui conduit à la cave : par la chatière, la chatte noire, la pomponnette, vient d’entrer. Le boulanger la regarde un instant, et il prend un air sévère.
Le boulanger
Ah ! Te voilà, toi ? (A sa femme) Regarde, la voilà la pomponnette… Garce, salope, ordure, c’est maintenant, que tu reviens ? Et le pauvre Pompon, dis, qui s’est fait un mauvais sang d’encre pendant ces trois jours l Il tournait, il virait, il cherchait dans tous les coins… Plus malheureux qu’une pierre, il était… (A sa femme.) Et elle, pendant ce temps-là, avec son chat de gouttières… Un inconnu, un bon à rien… Un passant du clair de lune… Qu’est-ce qu’il avait, dis, de plus que lui?
Sa femme
Elle baisse la tête.
Rien.
Le boulanger
Toi tu dis : « rien. » Mais elle, si elle savait parler, ou si elle n’avait pas honte – ou pas pitié du vieux Pompon – elle me dirait : « il était plus beau. » Et qu’est-ce que ça veut dire, beau ? (A la chatte, avec amertume) Et la tendresse alors, qu’est-ce que tu en fais ? Dis, ton chat de gouttières, est-ce qu’il se réveillait, la nuit, pour te regarder dormir ? (La chatte, tout à coup, s’en va tout droit vers une assiette de lait qui était sur le rebord du four, et lape tranquillement.) Voilà. Elle a vu l’assiette de lait, l’assiette du pauvre Pompon. Dis, c’est pour ça que tu reviens ? Tu as eu faim et tu as eu froid ?… Va, bois-lui son lait, ça lui fait plaisir… Dis, est-ce que tu repartiras encore ?
Sa femme
Elle ne repartira plus…
Le boulanger (à la chatte, à voix basse)
Parce que, si tu as envie de repartir, il vaudrait mieux repartir tout de suite : ça serait sûrement moins cruel…
Sa femme
Non, elle ne repartira plus… Plus jamais…