=Just Be Wise= Minimalist Blogging since 2002

MAIS ARRETE DE ME SUIVRE !

C’est en regardant les Forbans déguisés en pères noël et chanter « le père noël est un rocker » que je souhaite à tout le monde un joyeux noël, parce que never trust a père noël who after being a rocker now listen electro.

Bitchou à tous je m’en vais sur la route, vous allez voir ca fait un drôle de changement comme quand par exemple je poste pas pendant deux jours, oui je sais ca va être dur, en attendant vous pouvez aller visiter … heu … là je sais pas trop, freenews, c’est pas mal freenews.

Hier soir j’ai eu mon premier cadeau venant de ma Wishlist, ca fait plaisir !! Mais c’est surtout les gens qui l’ont offert qui font plaisir, le paintball c’est vraiment beau des fois =)

Mais qui donc va m’offrir un super cadox ? Et à qui vais-je envoyez les vieilles chaussettes de bingirl ?

… = Nice Hand Movements

Donc contrairement à ce que pourrait penser ce titre zarbi, qui sert à rien d’autre qu’à vous montrer que j’essaye d’être créatif dans mes titres, dans ce post j’aimerais assez vous parler de ce que j’écoute beaucoup en ce moment, non je veux dire à part Ashlee Simpson, j’écoute très beaucoup Within Temptation.

Alors là quand tu cliques tu vois Sharon, qui en fait est hollandaise et lead singueuse du groupe, elle a la particularité d’être d’un charme convaincant et d’une voix qui rends hommage à ces ancêtres, du crystal joli et pur qui a fait dire à certains Dagnir « la Hollande, l’autre pays du Métal », je pense que ca sous-entends que le pays premier du Métal, c’est l’Allemagne, ou je sais pas trop, mais bon, la Hollande fournit Within grâcieusement, au même titre qu’avec l’image suivant je vais vous fournir la preuve que Sharon rentre dans mon fétichisme des cheveux noirs longs et soyeux actuel :

1. Regard et Cheveux

Alors pour la petite histoire, Sharon fait elle même ses robes qui il faut l’avouer sont plutôt jolies si on aime le trip quand je serais grande je serais une princesse, moi j’aime bien ca, surtout qu’elle ajoute force accessoires et gestes pour allier à son accoutrement charmant. A ce moment là du post, vous vous dites quand même que je parle que de la lead singueuse et que c’est dommage parce qu’avant tout, c’est de la musique, alors moi je m’empresse de répondre oui, j’en parle au prochain paragraphe, mais je préfère vous donner une image sympathique et jolie de ce groupe plutôt que cette image là qui est un peu moins agréable visuellement :

2. Don’t try this at home

Bon effectivement, Within Temptation a des tendances assez Métal, mais pas du Métal comme on l’entendrait avec des gens aggressifs oui bwaaaaaah méchant, méchant, aggression, disgression, provocation, cuir, clou, rouflaquettes, mais plutôt du Métal mélodique, et comme moi j’y connais pas grand chose en genre de Métal, je dirais même plus « j’aime pas le Heavy » et puis c’est tout, je connais le Grind, je connais le Black, et puis voilà quoi, après je serais incapable de définir autre chose donc amis métalleux, corrigez cette phrase suivante si vous le souhaitez "Within Temptation est du Métal mélodique", ca ne change que j’aime beaucoup écouter Mother Earth et Ice Queen qui ont la fabuleuse chance de se suivre sur l’album Mother Earth, et dans tout ca, je me dis « tout de même, et dire que les gens vont desuite comparer cela à Evanescence », non mais quoi quelle honte, rentrer de si mauvaise façon dans l’appréciation de cette musique, et comparer la voix crépitante et hésitante d’Amy truc à celle assurée, mature et puissante de Sharon (faut dire elle fait 4 têtes de plus qu’elle), c’est une honte, non ?
Pourtant voilà les puristes diront encore que Within c’est de la Pop, et bien soit, que cette Pop est bonne, moi j’en écouterai tous les jours, d’ailleurs j’en écoute tous les jours, et j’ai pas honte.
Et je rajouterai que les impuristes me diront « waow goth et tout » et bien oui mon fond de blog est noir (ami lecteur du futur, toi qui lira ce post sur un autre layout, et bien sache qu’en ce 20 décembre 2004 le fond était noir.) et que j’ai été limite dépressif ces derniers temps, et que oui, j’aime les dames goths, c’est beau. Sauf avec des gros bras.

3. Elle n’a pas de gros bras

J’aime aussi les darkskatteuses en fait, donc tant qu’à m’en vouloir rajoutez ca au lot.
J’aime juste pas les dépressives ca m’agace, en plus c’est pas original, donc arrêtez la dépression, l’alcool et le tranxen (surtout que c’est un placebo, et personne n’aime vraiment Placebo n’est-ce pas), écoutez les douces chansons de Within Temptation et d’Ashlee Simpson, teignez vos cheuveux longs en noir et mettez de converses pré-salies. Ou des robes de princesse. Ou les deux. Hey ho c’est pas à moi de vous dicter comment être, innovez quoi.
Bon je crois que c’est tout.

SHE MADE IT (next !, and next !)

« Hey Francky, come on, tu l’as acheté où ton caleçon ? »
« Dans ton blaze Tonio, pwnd ! »
Tonio torse large, pectoraux shwarziniens et petit slip poutre apparente (je dirais une bien belle poutre d’ailleurs, du genre ouvrage du 14e), un tatouage de dragon-traverse-par-une-dague-avec-un-ruban-marqué-MAMAN, sur le bras volumineux, du genre jambon de foire au gras du Gers, se passait une crème relaxante sur la peau du visage, une habitude rafraichissante de fin d’après midi au hammam.
Francky petites cuisses, un caleçon à carreaux un peu trop grand et visiblement peu rempli, fesses plates, taille plus large que son torse, pas de tatouage, pas de piercing, des poils sur le torse, des poils partout, se grattait l’entre-jambe et remontait ses chaussettes noires à l’elastique d’un âge improbable, mais sûrement vieux, il portait des Ray-Ban aviator de 1986, des originales, à vrai dire, Francky était lui même un original de 1986, il n’avait pas évolué depuis.

Tonio vendait la cocaïne, Francky vendait les Ukrainiennes.
« Hey Francky, pas trop de problèmes d’approvisionnement depuis ces histoires politiques ? Ca manque de viande fraîche dans la rue, et je me ferais bien siroter la poutre un de ces 4 par une jeune Svetlana. J’adore ce prénom, Svetlana. »
« Non, au contraire, répliqua Francky, j’ai un arrivage juste demain, pas de Svetlana par contre une petite que j’ai réservé pour toi, vrais seins, pas de maladie, naïve et à peine déflorée, en plus déjà complétement cocaïnomane, comme ca tu pourras tranquillement la draguer, voir la baiser sans qu’elle s’en aperçoive, ce qui paraît difficile vu l’handicap que tu transportes entre tes jambes »

Tonio remis son haut en maille col rond ouvert, buste mi apparent, puis son pantalon blanc large bien serré à la taille au-dessus de ses fesses comme deux gros melons durs. Touche finale : les 3 chaines en or de taille dégressive, de 1 cm de diamètre à 5 mm.
Francky pissa dans la rigole du vestiaire, et re-enfila son costume rayé de 1986, et ses chaussures adidas de 1987 (une entorse à la règle), ils sortirent tous les deux du vestiaire puis du club de sport ultra select pour rentrer dans le Hummer blanc de Tonio.

« Francky, ne mets plus de caleçons s’il te plaît, j’ai un standing ici, moi. »

A Toulouse on a un Métro, genre, vous savez, avec des murs en céramique et tout.
Sur les blogs parisiens, on lit plein d’histoires de Métro, avec des gens sales, des gens cons, des bousculades, de petites suprises du quotidien avec genre des vieilles mamies qui vous racontent leur vie formidable qui vous redonnent espoir en l’être humain, des histoires de méchantes racailles qui vous volent des choses ou qui vous embêtent, des histoires de dernier Métro raté, de stations mythiques, d’heures perdues dans les rames, de regards, de gens …
Alors que moi, ma vie est assez pauvre, je ne me déplace qu’avec ma voiture, c’est bien simple, je mets 10 minutes pour aller au centre et me garer, puis le parking me coute aussi cher qu’un Aller-Retour en Métro, donc je me sentais en quelque sorte frustré d’avoir peu d’histoire de Métro à raconter, c’est vrai quoi, j’ai assez de mal à parler de mes rencontres dans ma voiture, d’expérience humaine sur la Rocade de Toulouse même pas embouteillée, ou encore de racailles méchantes qui heu .. m’auraient doublé par la droite.
Mais samedi dernier, c’était le samedi des courses de Noël, et je me suis dis « hey, si tu prends ta caisse, vois la ribambelle de merdes en ville, tu vas mettre au moins, pfiou, 20 minutes à arriver au parking Jean Jaurès, et si ca se trouve il sera complet », donc du coup, je me suis dirigé vers le terminus de Metro à Balma, osant par la même braver le risque du fameux Métro, ésperant presque qu’il allait me fournir de la substance pour mon jbw.

Tout commence donc par le parking du terminus, un espèce d’immense parking de supermarché, juste à coté d’un supermarché, et qui m’a donné le ton du jour : c’est complet. Je tourne 2-3 minutes en groumphant, merde quoi, pas de place sur ce parking shit, ah non tiens y’en a une là, mais je vais devoir marcher, pfui, au moins 3 minutes jusqu’à la station .. grmbl. Bon gré mal gré je me gare, prends ma façade d’autoradio (faut pas déconner, paraît que y’a des bandits près du Métro), je vérouille ma 206 spaceship edition (1.1 XR, la plus basique de chez basique NDB), et me rends dans le froid horrible de ce samedi après-midi (12° WTF c’est pas le Loiret ici putain), je m’enfonce en gambadant sur les escaliers vers les profondeurs morbides de mon experience interdite personnelle, de mon aventure du quotidien de blogger anonyme … waow c’est super propre ! Faut dire le terminus a 6 mois, et y’a que plein de gens normaux avec des gosses des mamies des jeunes qui rigolent et pas un clochard, je sens que mon aventure va manquer de gloire, HAN ! UNE FILE D’ATTENTE ! je m’y rue pour prendre mes tickets, et 10 minutes plus tard, je me retrouve avec mon titre de transport, me préparant à affronter d’autres files d’attente, d’autre foule serrée et moite en sous-sol, je passe devant le contrôleur rêveur et valide mon ticker, et prends un autre escalier vers l’ENFERRRR©.

Sur le quai, une étudiante et une mamie complétement normales attendent avec moi la prochaine rame, j’ai loupé la première, je me dis que j’aurais dû prendre ma GBA, mais un parisien m’a dit qu’on se fait vite voler ce genre de choses dans le Métro, j’ai donc bien fait, ah, ben en plus, même pas 2 minutes plus tard en voilà une autre, en plus mes chaussures couinent sur le sol trop propre, c’est génant, autant vite rentrer et me coller aux ge… ah ben oué y’a personne en fait, je m’assois dans un coin, esperant éviter un vomis de toxico voire des sièges déchirés au couteau puis en fait non, la rame est pas neuve mais confortable, je dirais même qu’après deux stations je dormais presque, avachis sur le coin de la paroie, si ce n’était cette charmant jeune fille souriante en face de moi en train de lire son livre portant le tampon « B.U. Toulouse-Le Mirail ».

Je reste un peu sur ma faim d’anecdotes, sur les 4 stations que j’ai du passer dans le Métro, il ne s’est rien passé, et au retour, à part la queue pour valider mon ticket, il s’est rien passé non plus, ah si, j’ai failli partir dans le mauvais sens, mais un subtil calcul m’a permis de déterminer que je n’aurais perdu en tout et pour tout que 6 minutes à faire demi-tour, donc je me suis forcé à prendre le bon Métro, à m’assoir tranquille, hop encore une fille souriante les bras chargés de courses dont je n’ai pu exprimer ma politesse en lui laissant ma place, il y en avait déjà une de libre.

Arrivé à ma voiture, bredouille de ma journée de courses de Noël, je me dis que la prochaine fois, j’essayerais de prendre ma GBA pour attirer des ennuis pour voir, mais en fait le lendemain, en y jouant sur le balcon au soleil, je me dis que ca serait dommage de gâcher une si belle idée que je me fais de ma ville juste pour raconter une histoire de dépressif misanthrope, n’est-ce pas ?

Soirée devant Léon, avec un appareil photo, puis pouf, balance des couleurs, brightness/contrast et hop le tout sur mon compte deviantart pas updaté depuis deux ans, je crois que ca me donne envie d’exploiter un peu plus mon vieil A40.

Vu chez kwyxz :
1. Lancez votre lecteur de musique préféré
2. Chargez la totalité de votre collection de mp3 dessus
3. Appuyez sur la touche random
4. Dîtes la liste des dix morceaux qui apparaîssent (avec l’interprète), tant pis si c’est la honte. Oui, on ne zappe pas ce morceau des Carpenters qui réduira à néant votre crédibilité. C’est le moment d’une totale honnêteté musicale. Vous pouvez mettre la liste en commentaire, ou poster la liste sur votre propre blog ou journal et mettre le lien en commentaire.
5. Si vous tombez sur le même artiste deux fois, vous pouvez zapper la seconde (ou troisième, ou…) occurence. Vous n’êtes pas obligé néammoins.

Voici donc le résultat, ca en est presque caricatural !! (Ps: j’ai enlevé un 2e titre de The Pillows)

Eddy Mitchell – Sur la route de memphis
AFI – Death of Seasons
The Pillows – Everyday Songs
Weezer – Dope Nose ( weezer.com)
Smashing Pumpkins – Today (Live at Philadelphia)
Pixies – Bone Machine (Live 2004-04-14)
Eiffel – Versailles
Die Happy – Go For It
The Bloodhound Gang – Your Pretty When I’m Drunk
The Corrs – Toss the feathers

Et le 11e morceau .. Jessica Simpson dans l’OST de Dawson, certaines saisiront que j’ai échappé belle à l’humiliation.

Si je suis là, c’est que mes larmes se sont enfuies
De quel départ devrais-je partir pour que
L’on puisse m’attendre ?
Je peux trouver des armes pour que je puisse me défendre
A te dire vrai, je veux aller là où l’espoir est né

Mon envol loin d’ici, l’idée m’envahit
J’ai l’envie dans mon âme, je vous en témoigne
Prends conscience de mon manque
Tout l’air est à moi
Ou je reste ici, ou je meurs

Et j’attends et j’attends
J’attends que l’espoir prenne mon temps, baby
J’attends toujours le bus qui me mènera vers d’autres images et…
Mais j’attends, je t’attends
Ce qui changera mon présent, baby
Je n’attends que le bus qui me mène vers là où je peux espérer, babe

Si le destin vous offre encore de quoi vous combler
C’est que le peu que vous ayez puisse encore vous aller
Je veux marcher sur toutes les roses qui n’ont pas fané
A vous dire vrai, je veux aller là ou l’espoir est né (l’espoir est né…)
Mon envol loin d’ici, l’idée m’envahit
Mon attente par ici, le temps ne s’oublie
Je vous vois sans mépris, un jour embelli
Ou je reste ici, ou je meurs

Et j’attends et j’attends
J’attends que l’espoir prenne mon temps, baby
J’attends toujours le bus qui me mènera vers d’autres images et…
Mais j’attends, je t’attends
Ce qui changera mon présent, baby
Je n’attends que le bus qui me mène vers là où je peux espérer, babe

Et si l’on croit que le temps n’y est pas
Que l’attente est trop longue,
Que la chance se fait rare
Si le destin voit de lui même
Je peux rester là afin de pouvoir tout oublier

Oui, c’est Leslie.

La Terre avait tremblé genre magnitude 10.5 comme sur M6, son coeur avait flanché, elle était tombée plus bas que le garage souterrain, en dessous des tuyaux, des cables téléphone, du cadavre enfoui, de la couche sédimentaire basaltique et de la poche de magma superficielle. Après ces mois de lutte acharnée, de bataille de régime quotidien, de perches à la Galfionne lancées, le Bel Adonis s’était tapé Marie. Vil trait0r, elle n’avait même pas eu le temps d’y goûter qu’il avait été souillé par la pute qui se disait être sa meilleure amie, alors elle s’enferma chez elle, avec un pot de Nutella Christmas Edition et une boîte de mouchoir triple épaisseur spécial détresse sentimentale.
C’est fou, fou ces choses qu’elle s’était imaginées sur lui, non, pas qu’elle avait imaginé, qu’elle avait CRU, ses faux-semblants, ses phrases qui la touchaient, voilà maintenant qu’elle se retrouvait non pas célibataire, vu que c’est ce qu’elle était déjà depuis un an, mais le coeur vide, tranché en deux sans qu’elle puisse exprimer sa colère et sa détresse à son égard, sans qu’elle puisse lui hurler dans les oreilles sa haine de ce qu’il est, sans le recours des filles larguées de l’univers; la menace de suicide et l’ingestion de 10 cachets de paracetamol.
Elle n’avait pas été larguée. Elle n’avait rien été, et quand on est rien, c’est encore plus dur que d’avoir été quelque chose dont on a un quelconque souvenir auquel se raccrocher.
Elle a débranché la freebox, allumé la télé, enfilé sa grenouillère et son sweat Dickies mité du collège, enfoui ses pieds dans une couverture et laissé ses cheveux s’emmeller et devenir gras. Sur la table basse du salon traînent les restes de glaces, yahourts, cafés, thés, tartines, des emballages, des couverts, à peu près de tout. Sa soeur avait quitté l’appart, elle était seule, mais pas seule comme tout célibataire, avec ce petit bout d’espoir envers quelqu’un, ce petit morceau d’amour qui veut s’accrocher à n’importe qui qui veut bien passer, elle, son morceau avait grossi comme un cancer dont on s’accomode avec bonheur, et la tumeur était devenue maligne et s’était metastasée dans tout son coeur, elle avait atteint ses hormones, qui la faisaient frissonner à son contact, à son regard et à ses mots, et, paf, guérie, d’un coup, elle se retrouvait seule sans même ce morceau là, arraché de force par Marie l’infirmière lubrique et sa paire de seins parfaits sur laquelle elle s’était souvent appuyée par le passé pour pleurer ses malheurs avec sincerité.
Quelques semaines suffiraient à la sortir de cet état, quelques semaines avant qu’elle trouve quelqu’un qui soit assez gentil et agréable à regarder pour se replacer dans la zone « garçon potentiel » de son coeur, elle esperait cette fois que c’était la bonne, évidemment, sinon elle ne serait pas humaine, « la bonne » signifiant simplement avoir une relation classique avec lui, avec des disputes, des mots maladroits de la part de ce garçon pourtant attentionné, des gestes gauches de ses mains parfaites, et des larmes dans son regard Or.
Lundi. Elle prend le temps d’aller chez le coiffeur, armée d’une photo de magazine comme exemple, c’est sa première sortie depuis 10 jours, elle s’est faite propre, a pris le soin de s’habiller avec son jean simplement évasé sur ses Converses Anthracite, un hoodies Iron Maiden de 1988 original sorti de son propre placard de l’époque, des moufles qu’elle a tricotées elle-même, un bonnet noir de laine épaisse qui gratte le haut des oreilles mais réchauffe comme un matou endormi, elle a pris son grand sac en bandoulière pour y caser les magazines qu’elle se gardait pour patienter pendant la couleur.
Des garçons croisent son regard, un a même sourit, « pas maintenant » se dit-elle, « repasse me sourire plus tard, pas maintenant ». Elle pousse la porte vitrée et tend la photo à la néo-punkette anciennement racaille-style de chez Stephan’, évidemment elle s’extasie sur le choix merveilleux et ravissant, té, connasse, on choisit pas des coiffures de plix pour se refaire un moral hein, putain d’executante, elle s’était mise à haïr ces petits boulots à trente centimes, les secrétaires, les commerciaux, les techos de la hot line, toute une bande de putain d’incapables sous cultivés qui triment pour gagner leur smicos ou leur prime de vente de 50 euros par mois dans l’espoir de choper un DVD de plus chez Leclerc, ou une soirée entre amis dans un bar pseudo branché où ils payeront leur tour de bouteille et boufferont des pates le reste du mois.
Cette coiffeuse était un parfait exutoire de sa haine de l’être humain actuel, mais elle ne put s’empêcher de sourire à ses discussions légères, finalement, malgré tout, elle était sympathique.
Fichue anthropophilie, elle ne peut se forcer à détester les gens, il faut toujours qu’elle leur trouve une excuse, ou pire, un coté appréciable, même au plus sombre des enfoirés qui la quittent sans même l’avoir prise comme amante auparavant.
Assurée par ses nouveaux cheveux, elle appelle son chef et lui signale son retour le lendemain, la fin de la crise passagère, et le nouveau départ, prète à sombrer dans son taf pour se sauver la vie, prète à passer à nouveau des heures sur Flash, des heures à créer, à faire quelque chose de ses mains et de son cerveau, prète à ressortir ses idées noires dans un layout sombre, sa haine dans des tons de rouge et des mouvements secs comme un coup de katana Onzo, si elle pouvait garder le sourire aujourd’hui, ce n’était que grâce à ca, grâce à son égout mental, quelques clics, une timeline et du vectoriel pour pouvoir vivre avec les hommes, cette bande d’incapables, et avec les femmes cette bande de rapaces. Son cerveau se rempli petit à petit d’idées qui s’entrechoquent, se rangent par petits groupes, se placent chronologiquement, elle commence à voir apparaître les images qu’elle voudrait que sa main crée, petit à petit, le flux se régularise, mais reste épais et violent, son esprit est occupé, veuillez répeter votre sourire plus tard monsieur, son esprit est occupé, veuillez répeter votre sourire plus tard monsieur, son esprit est occupé, veuillez répeter votre sourire plus tard monsieur …

Ce post fait suite aux textes N’importe Saouak I et II que vous trouverez dans la rubrique « Pensées (TxT) » dans le menu de droite, classés dans l’ordre chronologique inverse.

http://www.deadcandance.com/

Ils reviennent, bon ca m’obligerait à aller à Bordeaux, et Dieu sait que je n’aime pas aller à Bordeaux, mais bon, Lisa <3 quoi !

Beatnick revient bientôt, il semblerait que je n’ai jamais reçu les mails me proposant le renouvellement de domaine, et là j’ai uniquement reçu les mails m’annonçant sa fermeture faute d’action de ma part (blouk :/).
Le domaine devrait revenir d’ici quelques heures, toujours à la même adresse, et prions sans pb avec la base de données (oui prions, parce que je n’ai rien sauvegardé depuis mes « problèmes »).

* UPDATE *
Ok tout est de retour, OUF ! (je sauvegarde ..)
http://www.beatnick.org

La nuit je dors pas grand chose, ca dépends des jours (ou des nuits), genre je dirais entre 5 et 7 heures, ce qui paraît relativement long pour la bande d’insomniaque qu’est devenue la communauté internaute française, mais je dirais que pour moi ca relève d’une pathologie temporaire comparé aux 8-10h habituelles.
Je suis nerveux mais pas stressé, pré-occupé, taré de Zelda Minish Cap, une fois que j’éteins enfin mon PC à 1h30 du mat, il faut que je me fasse encore au moins une heure de Zelda, à rammasser des coquillages, des Fragments de Bonheur et à chercher les moindres petits secrets qu’on trouve à foison dans ce jeu.
A peine rentré du taf genre 19h30-20h, c’est direct on TV, PC, des films coréens, des séries, n’importe quoi je mange à 23h ou minuit, une vague salade, je prends du poids en ne mangeant quasiment rien de la journée, ca se voit que je ne fais pas d’activité sportive en ce moment, mon corps dégénère peu à peu, j’ai besoin d’air mais quand je sors il fait froid et j’aime pas le froid, je me sens trop bien sur mon canapé au chaud, j’ai besoin d’un peu de compagnie, une personne calme, ca arrive des fois, mais j’apprécie ma solitude, vraiment, je la traite comme un bijou rare, je l’admire et la chéri, je me sens tellement bien tout seul, ce n’est pas paradoxal, plutôt complémentaire, être seul, être accompagné, juste une présence, je ne demande rien de plus, savoir que dans la même pièce une autre conscience est présente, effet rassurant.
Dans les rues de Toulouse on trouve des gens à 2h30, peu de putes, le froid les chasse, quelques poivrots, des gitans en jogging et mulette, des taxis qui dorment devant la gare, des gens qui roulent à 30 km/h comme pour observer la ville la nuit. Je ne vois pas ce qu’ils cherchent, il n’y a rien, des feuilles dans le vent, des décos de Noël qui se cassent la gueule, des travaux de metro, des travaux de voirie, des travaux de plomberie, des travaux sexuels dans une voiture tiens.
Le monde de la nuit c’est pas le mien, le monde de ces gens qui pensent que tout est possible, qu’il faut vivre au jour le jour et carpe mon cul, la cuisine n’est jamais aussi bonne qu’avec une patiente préparation, si tu vis ta vie dans l’instant, tu n’auras qu’une vie de McDo, servie vite, ca sera bon voire délicieux, mais tu auras faim même pas une heure après, ou sinon tu vomiras, bwah, à moins que tu aimes bien vomir et rester sur ta faim, c’est vrai, chacun ses choix, moi je préfère préparer des makis et des sushis pendant 3h en rigolant, et les deguster jusqu’à plus faim tranquillement et bien entouré, avoir le sentiment et la fierté d’avoir fait quelque chose de ses mains même si c’est pas la meilleure bouffe jap que je me suis tapé, au moins j’ai fait mon biz, et les maki de lutine étaient carrément bons, pourtant on a utilisé les même ingrédients.
Vis ta vie pour l’instant d’après, fait en sorte qu’il soit meilleur que l’instant présent. Avance.

Tous mes voeux de bonheur
Pour toi et ta nouvelle fleur
Embrasse tes parents dis bonjour à ta soeur
Tu es déjà guérit toi qui avais besoin de temps
Tu t’es bien vite remis de tous tes ressentiments

Dis-moi ce qui t’as mené vers elle
Ce qu’elle a de si exceptionnel
Dis-moi pourquoi tu m’as remplacé
Où est passé ma place à tes cotés

Andree Watters — Si Exceptionnel

Ouuh comme c’est mièvre ..
Ce post conclut de manière simple et claire tout ce que j’ai pu dire sur mes deux années et demi passées avec qui vous savez.
Il est donc maintenant normal que je n’en parle plus, que je n’y fasse plus d’allusions, et que vous ne trouverez dorénavant plus de messages cachés ou quoi que ce soit que vous pouvez penser lire dans certaines de mes phrases, et qui aurait un rapport avec qui vous savez toujours.
Je ne souhaite pas supprimer une partie de ma vie de la narration de celle-ci, je comprends que ca soit génant pour elle et je souhaite aussi passer à autre chose pour de bon, et pas à moitié, donc merci, vous ne trouverez plus ici-bas que des posts me concernant moi et mon entourage direct, comme par exemple la nouvelle fille dont je suis amoureux.

Alors ce soir j’ai testé pour la première fois Greg Hastings Tournament Paintball qui est le premier jeu de paintball super vraiment bien fait, mais il est sorti que sur XBOX donc ca suce parce que moi j’ai plus un rond pour m’acheter une XBOX donc heureusement il me reste des amis avec des machines performantes pour me faire essayer le jeu de l’année pour tous les painteux de la Terre.
Bon évidemment, vous comprenez bien que je n’ai pas de console de dernière génération à part ma GBA SP donc je manie SUPER MAL les FPS au paddle et du coup, quand on m’a mis devant ce jeu super réaliste, moi j’aurais aimé retrouver mes clavier+souris avec mes binds à moi que j’aime de d’habitude, mais non, ridicule que j’ai été à coté des mes amis qui eux manient le HALO² et cie, les machins comme ca qui sont sûrement supers, mais dont le maniement restera pour moi à jamais impossible.
Me voilà en train de courir dans le mauvais sens, viser le sol ou le ciel alors que merde, ces mecs en face jouent à 1m de leur obstacle tudieu !!
GRAH de frustration …
Mais force est d’avouer que le jeu est bien ficelé, le lanceur est un peu génant visuellement, mais les courses, les plongeons, les cheat (bouuuuhououuuuu shame shame !!), très bien géré et vraiment sympa, j’entends de loin des non-paintballeurs comme toutankh être à fond dedans, et ca me ravi bien =)
Donc si vous avec une XBOX, que vous êtes curieux et pas juste bloqués comme moi pour des raisons de pad, n’hésitez pas, GHTP !!

PS : Sachez qu’un Dagnir Dae ne triche jamais, donc si vous voulez être digne, n’utilisez jamais la fonction de triche, soyez honnête et droits, Be Dagnir.

Il y a 2 ans et demi je vous parlais déjà de ses chansons, il passait sur le Mouv’ avec « les envies », moi j’étais seul, célibataire depuis presque deux ans, et quand j’ai eu entendu « Love love love », la chanson m’avait tellement atteint au plus profond de mon être et, de mes envies, au point que je l’avais écouté de nombreuses journées en boucle, rêvant de frounouiller tranquille, d’enfin avoir une intimité, une complicité avec une personne dont je serais amoureux et dont la seule présence et le seul contact me suffiraient pour vivre.

Aujourd’hui, ca ne fait pas deux ans que je suis célibataire, ca fait juste deux mois, et mon rêve de me lover au creux de bras d’une fille qui m’aime et que j’aime est devenu encore plus fort après avoir subi le rejet et l’humiliation. Maintenant, en m’écoutant « Love love love », je rêve de simplicité, de sincerité, d’amour simple, d’une personne qui apprécie la normalité qui fait mon quotidien …

Oh, j’aimerais que quelqu’un
M’ouvre grand ses bras
Que je m’y fiche,
Que je m’y loge,
Que je m’y niche,
Que l’on m’ouvre enfin,
Que je m’y love, love, love

Comment mieux exprimer le besoin de sécurtié et de câlins qui fait mon quotidien depuis ma naissance il y a bientôt 28 ans, cette mièvrerie simple, méprisée et écrasée par un besoin égoïste de s’amuser à mes dépends, comment retrouver des instants sereins maintenant ? A quel point devrais-je être rassuré pour me sentir à l’aise dans les bras d’une fille qui fait battre mon coeur, mes cils et mes doigts sur sa peau ? Que devra-t-elle être, que devra-t-elle faire pour être à la hauteur de mes exigences, de l’égocentrisme de notre couple, de ma jalousie, oh oui, comment ferais-je pour ne pas être jaloux ? Comment sera-ce possible ? Comment ne pas interpréter le peu qu’elle discutera et rigolera avec une autre personne que moi comme un début d’interêt ?
Mes blessures sont profondes et la seule chose qui pourrait les réparer serait ce contact, l’appréciation d’un moment de proximité ultime, pour sentir le flux de chaleur et de bonheur parcourir mon estomac, poser ma tête sur son sein et sentir sur mon oreille son coeur, voir ses yeux et son sourire, ses cheveux joints aux miens.

Mon image mentale est brune, mon image mentale est simplement calme, mon image mentale sent bon, pas un parfum, juste son odeur du matin au levé après une nuit sous une couette chaude, mon image mentale est douce, mon image sourit et me regarde et, plus important que tout, mon image mentale m’aime, et mon image mentale n’est plus bingirl.

Le concert de Tété m’a porté un peu plus loin, entouré d’adolescentes, j’ai senti enfin que j’étais à ma place, mon coeur et mon cerveau ont les même envies et les même goûts qu’elles, un peu honteux de m’en apercevoir, je me rappelle vite mon postulat du moment « à partir de 20 ans elles ne tomberont amoureuses que de cons dont elles savent qu’ils leur feront du mal » et ca me rassure, j’ai passé une étape de l’adolescence, je cherche une pas conne qui ne me fera pas de mal =)

Ah oui, première partie du concert, Mell, fun, isn’t it ?
Fille marrante un peu punk-loubarde aux mimiques de Caroline Loeb (spéciale cassdédi à fufu qui s’est fait piquer deux fois sa blague dans la soirée dont une par moi, shame) et qui gratte bien sa guitare toute seule.
Elle avait un petit air goth d’ailleurs, comme toutes les Mel de la Terre.

Bon et bien voilà j’ai fini HL² lundi soir.

Alors mes impressions, c’est simple, c’est bien trop court, voilà.
Oui mais en détail ? En détail, voilà :

1. Oh comme c’est beau

Voilà ce qu’on lit/entends un peu partour sur Internet, « Half Life 2, c’est super beau », alors je tiens à dire que oui, évidemment, c’est magnifique si tu as acheté ton PC demain, mais pas si tu l’as acheté il y a 3 mois avec les dernières cartes qui vont bien. Bvoui, pas pouvoir jouer en plus de 1024*768 et tout en qualité moyenne sur une machine quasi-neuve, ca a beau être de l’avancé technologique, ca fait chier, mais bon, c’est un débat éternel, et dans deux ans avec mon nouveau PC, je jouerais en 1600*1200 full details, mais ca restera un jeu de y’a deux ans, entendons-nous bien.
Donc, par bonheur, j’arrive tout de même à taper les 30 fps avec 9800Pro, mon 3.0 Ghz et mes 512 de Ram ultra rapide de marque, donc c’est jouable, et effectivement, c’est assez joli dans l’absolu.
Oui je dis bien dans l’absolu, parce qu’en fait, ce que j’ai trouvé vraiment vraiment bluffant visuellement, c’est plutôt la manière dont les cadavres des Soldats tombent, moi je n’y peux rien, ca me touche, je dirais même, c’est poétique, on sent qu’il pèsent 90 bons kilos, sans compter le casque, le gilet, et les armes, bref, superbe.
Au passage et entre parenthèse, tout le monde tient à critiquer Doom3 et que c’est super nul par rapport à HL² etc etc, mais bande de moules, au moins, quand on tire dans un cadavre, IL Y A UN TROU DEDANS, là j’ai plutôt l’impression que le sang se transmets par une drôle de capilarité à travers les vétements, d’ailleurs super solides vu qu’ils ne sont jamais troués, impressionnants, les seuls effets qu’on voit sont sur les zombies qui perdent leur headcrabs, et sur les ant-lions qui sont réduits en purée nauséabonde (l’animation d’ailleurs peut dire un grand merci à Starship Troopers pour leur avoir filés les modèles et les mouvements, super sympa Verohven en fait, même si on sait jamais où place le « h » dans son nom).
Fin de la parenthèse pour reprendre sur l’ésthétique de HL², je dirais qu’en plus du fait que les cadavres tombent poétiquement biens, les personnages, leur visage et leurs mouvements sont particulièrement jolis et bien animés, mais ca reste à peine au dessus de ce qui se fait ailleurs maintenant, je dirais même, c’est globalement pas une nouveauté, c’est juste un peu mieux fait que d’habitude, et là on ressent le retard de la sortie du jeu, vu que ce genre de développement a dû être fait dans les premières heures, que c’est la pointe de lance de la pub « fabulous lipsync !!! full frontal dialogs !! » et que c’est ce qu’on a vu en premier, un peu comme les tâches disgracieuses sur les visages lorsqu’on n’utilise pas les textures les plus jolies, on pourrait croire que le Cartel est une firme de Biactol a tel point les gens ont une mauvaise peau en qualité moyenne et qu’ils ont du faire fortune et prendre le pouvoir du monde afin de nous donner une peau lisse comme celle des cadavres ambulants qu’on remarque de loin de temps à autre.
Néanmoins, ce qui est appréciable, c’est le réalisme et la qualité de décors comme des égouts, une ville écrasées par des pinces géantes, le dessous d’un pont métallique, des ruines, en fait, plein d’endroits que je n’ai jamais visité, mais qui me semblent super réalistes dans le jeu, un peu comme ces bateaux échoués, superbes. Après pour les jardins d’enfants je peux dire que oui aussi ca ressemble beaucoup parce que quand j’étais jeune on buvait des bières dans celui d’à coté, et donc j’ai été ravi de trouver des bouteilles vides dans le jardin d’enfants de HL², au même titre que dans celui de ma jeunesse, beau geste.
A propos des bouteilles de bières,

2. J’adooooore ton matelas, ton radiateur, ta bouteille de lessive vide et aussi ta vieille chaussure

Aaaaaaah ca c’est superbe, tout toucher, tout trafiquer, tout lancer, tout porter, vraiment, c’est superbe, j’adore, d’ailleurs après avoir fini le jeu, je n’ai qu’une envie, recommencer pour m’attarder à trouver tout ce que l’on peut ramasser et faire voler à droite à gauche, ca, vraiment j’aime, ramasser une grenade et la renvoyer, le bon flip qu’elle te pète dans les doigts, c’est excellent, une fois le gravity gun en main, là ca devient autre chose, même plus à se baisser ou à fouiller, hop hop on fait tourner avec le gun activé, et paf, v’là ti pas un morceau de bois qui trainait !! ET PAF DANS TA GEULE !! AHAHAHAH.
Mais bon, cette humeur jouasse s’est arrêtée quand je me suis apercu qu’on ne pouvait en aucun cas jouer avec les cadavres, même pas un peu les démembrer à la crowbar, ou faire des tâches de sang partout, frustration ultime, MAIS, heureusement, une surprise de taille m’attendait au dernier niveau, d’ailleurs je ne spoile pas, mais je me suis bien dit « mais pourquoi pas ca depuis le début ? ou même une version light ? », dommage, à force de nous donner autant de liberté, on se retrouve vite frustré lorsque le jeu n’a pas prévu ce coté ludique évident du démembrage, un peu comme ces portes désesperement fermées, et qui resistent même à la plus perforante des roquettes, encore plus l’impression de se retrouver dans un tunnel bien cadré entouré seulement de décors en carton pâte qui ne sont là que pour égayer votre visite du futur.

3. J’ai rien compris

L’avantage de HL premier du nom, c’est que la confusion nait d’une situation qui a mal tourné, et que l’ampleur gagne tout Black Mesa, obligeant l’armée à intervenir, et vous à vous servir d’un fusil à mouches téléguidées pour rester en vie, ici, on arrive on ne sait où, dans un endroit qui n’a de rapport avec l’ancien Black Mesa qu’un « Administrateur » aux faux airs de Derek Jacobi, et des headcrabs. En gros, tout le monde vous glorifie, à longueur de temps, vous êtes super beau, vous êtes le messie, gnagnagna, le fait que HL² soit une introduction au 3 (voire plus) est un peu génant pour l’immersion dans le scenario du jeu, là où on lutte pour sa survie dans le 1, ici on lutte pour … une métisse au corps de rêve (mais à la vilaine hygiène de peau) ?? Un peu limite pour Gordon Freeman, prit au piège dans un complexe scientifique sur le point d’exploser, il se réveille et doit sauver l’humanité d’une ville zarbi, tout ca avec l’aide d’un vieux à la jambe de bois et d’un ancien vigile devenu le second rôle chef de la resistance ? Bof bof .. Les très belles scripted sequences ne sauvent pas le fait que le scénario est en bois, ce qui est bien dommage, pour reprendre ma comparaison, dans HL1, on avait pas de grande histoire sur la résistance à l’oppression, juste le postulat « dans quelle merde je suis ? essayons de survivre », avec des niveaux très variés et des cheminements originaux, des scènes inédites et une manière de jouer tout à fait nouvelle …
Là, en montant les marches de cet immeuble, en trouvant une roquette, je me voyais déjà dans le sempiternel niveau « TOIT ROQUETTE HELICOPTERE » caractéristique de tous les jeux FPS en grand manque d’inspiration, sorte de milestone de la médiocrité scénaristique, si j’avais pensé le trouver ici un jour, dans la séquelle du jeu qui a tout changé dans le FPS solo … Donc bon, je continue, je tire sur tout ce qui bouge sans grande conviction, je résouds des énigmes aussi rares que moyennes, à vrai dire au moment où on me demande de faire attention à pas marcher sur le sable, au bout de 3 sauts à mourir d’ennui, je trace au milieu maintenant mon touche de sprint appuyée et paf paf paf enfin des trucs sur lesquels tirer au shotgun, arme d’ailleurs sous exploitée par le manque de Soldats déboulant en file indienne dans des couloirs étroits, mais heureusement rattrapée par la magnifique explosion des ant-lions.

4. Parce que quand même, c’est bien

Bon c’est vrai je râle, je chafouinne, mais c’est comme ca, Half Life a été une partie de ma vie non-négligeable, avec HLFusion, les LAN, les débuts de CS avant que ca devienne ce monstre purulent, et là je suis un peu déçu, mais pour arrêter de faire mon vieux grabataire et vous parler de ce que j’ai vraiment apprecié.
Première chose, j’en ai déjà parlé, le moteur physique, il est parfait, très réaliste et très ludique, l’arme de gravité est une idée fantastique, j’aimerais l’avoir dans tous les jeux maintenant, et ca laisse la porte ouverte à gras de mods amusants qui ne vont pas tarder à débarquer, là, rien à dire, c’est nickel, j’adore et tout.
Ensuite, la seule arme Xen, les spores, vraiment rigolo, sous-exploité bien évidemment, même les niveaux où on est censés pouvoir l’utiliser ne s’y prètent pas vraiment, de plus les ant-lions ont tendance à crever plus vite quand ce sont les autres qui leur tirent dessus, mais soit, le concept est fun, et j’aime bien pouic pouic-er inutilement mon spore =)
Petite parenthèse aussi pour regretter la disparition de nos amis de Xen, plus de petits chiens à ultrasons, plus de méga gros trucs bleu intuable, plus de monstres tentaculaires géant ou « clong clong clonger », plus de gros ours à mouche tête chercheuse, pof, tout ca, disparu au nom de la postérité, au profit de 3 types de soldats différents (comme dans star wars), et tout une ribambelle de cousins de headcrabs ? Dommage …
Malgré tout j’ai pris du plaisir à jouer, à renouer avec des symboles et des réferences que j’avais adorés, entendre le bruit de la combinaison qui charge, être à court de munition et remercier sa crowbar, ca m’a rappellé de bons souvenirs, et l’environnement et les décors du jeu restent tout de même d’une très grande qualité visuelle et ludique, les personnages secondaires sont aussi bien plus riche qu’à l’accoutumée, avec une ribambelle de visages différents, et pas tout le monde avec la même gueule, c’est un avantage certain, et même si la gestion des groupes d’assaut est pauvre, c’est toujours agréable de se sentir épaulé, soigné et conseillé par des collègues sur le front de City 17 ! « Gordon, vous devriiez recharger », excellente quote =)
Le dernier niveau bien que très simple visuellement m’a tout a fait bluffé, c’est bien ma partie préférée du jeu, j’avoue que j’ai bien aimé aussi le passage du buggy, mais plus pour la beauté des décors que pour simplement conduire un machin pas maniable au milieu de cadavres d’ant-lions.

5. DONC

60 Euros à Carrefour, une connexion internet obligatoire, une heure d’activation de fichiers sur des serveurs Steam surchargés, 4 Go d’installation, tout ca pour ca ? En plus je déteste CS, et CS:S ne va pas me réconcilier avec, il y aura toujours les mêmes blouks sur les serveurs, c’est certain.
Du coup, je jouerais bien à HL:S, seulement dispo avec la version silver et gold téléchargeable sur le net pour 80 et 100 euros .. mouais … On verra ca plus tard hein.

— No, no, I said your music sounds like garbage … the band … Garbage …
— I don’t want to do some crappy pop music just like my sister