=Just Be Wise= Minimalist Blogging since 2002

So True

10.07.2005 @ 11:55 | Made by : Trem_r |

« N’empêche qu’il y avait une vérité profonde et fondamentale dans cette idée ; en fait, ces choses-là comptent, inutile de se voiler la face et de croire qu’un amour peut durer si vos collections de disques sont en profond désaccord, ou si vos films préférés refuseraient de s’adresser la parole en public »

Nick Hornby – High Fidelity

Complètement Zinzin

08.07.2005 @ 15:15 | Made by : Trem_r |

Toulousain, toulousain.

Les fabulous pour dire que je redeviens toulousain cette nuit, et que ça m’emplit de soleil d’avance.

Red Velvet

08.07.2005 @ 2:46 | Made by : Trem_r |

Aux furieux, il y a des goths, des murs capitonnés, des canapés pour discuter, des banquettes pour s’enlacer, et des cocas et des despé pas chers.
Il y a aussi beaucoup de bons souvenirs, et beaucoup de nostalgie, allez y faire un tour.
Les Furieux.

Madaaame

07.07.2005 @ 9:35 | Made by : Trem_r |

Aujourd’hui je décolle, le 4day est bientôt gavé, je vais le faire rouler jusqu’à la station RER et partir rejoindre Billy sur Paris, manger un petit bout en disant des « Madaaaaame » et en parlant des célébrités qu’on croise tous les jours ici, du fait qu’on se reverra pas avant 37 mois, et surtout laisser quelques blancs à nos conversations pour apprécier simplement le fait d’être ensemble.
Après, 5 heures de train, un nouveau livre à commencer, l’Archos chargé, et Toulouse.
Toulouse qui risque d’être sacrément très grise et très rose à la fois, mon sourire accroché pour les semaines à venir, pour garder le moral le temps que je ne reste qu’une moitié, puis finalement, dormir, dormir, regarder des films, rigoler un peu tout en étant nostalgique et impatient de ce mois d’aôut qui je le sens bien cet enculé, va mettre au moins 24 jours à arriver.

Paris ? ouéééééééééééé

PS: pour 2012, en fait, je m’en fous, pourtant j’adore les JO, mais globalement, je m’en fous.

C’est la vie

06.07.2005 @ 9:12 | Made by : Trem_r |

– Tu le blogues pas hein !
– Non je vais juste mettre que je suis content =)

On est mardi

05.07.2005 @ 9:59 | Made by : Trem_r |

On est mardi et je suis toujours à Paris, après notre place de 5e et notre show avec Thierry Lhermite au Millennium, je suis resté en Banlieue parce que faut croire que j’aime bien le RER, et je fais quelques musées avec David, on prend des photos rue Solferino et je passe des tops soirées qui ne me font pas regretter mon choix.

Jeudi après midi je redescend en train vers Toulouse, je sais pas trop si ça me fait plaisir ou si ça me peine de m’éloigner, mais être un peu chez moi risque d’être agréable .. pour un temps. Jusqu’au moment où je vais être rongé et complétement tourmenté, heureusement que ma coloc sera là pour m’éviter la crise de solitude aigüe, et qu’il me reste quelques copains au chômage pour éviter le larvage intensif.

Je vais pas pouvoir m’empêcher de m’impatienter, de râler, de pleurer et de crier parce que je n’ai pas ce que je veux, caprices discrets le soir en me couchant, au moment du bilan quotidien, à pester sur la manière dont les évenements de ma vie s’enchaînent, mettant à l’épreuve ma théorie sur le destin sans pour autant casser ma certitude que le temps m’apporte toujours satisfaction, mais voilà, le temps c’est putain de long, et j’ai l’impression d’avoir 6 ans et demi à être impatient comme ça, alors j’écoute un peu de Matt Pokora et de Brand New pour le faire passer, je me fais une liste de films à voir, je demande à Lili une liste de musique à écouter, de livres à lire, et j’essaye de manger un peu.

Mon quartier de Paris, c’est Bastille, j’y ai passé toutes mes soirées ces derniers jours, entre les Furieux et la rue de Lappes, le japonais de la rue de la Roquette, l’UGC rue de Lyon, le resto aux fruits, les bistros aux bonnes salades, les rendez-vous pour bouger … Ce soir, j’ai aussi rendez-vous à Bastille, et ça me fait plaisir =)

Je suis contre

05.07.2005 @ 9:39 | Made by : Trem_r |

1 – Combien de films en salle et/ou en DVD voyez vous par an ?

Au cinéma, pas tant que ça finalement, c’est surtout que je prends pas trop le temps d’y aller, mais j’avoue que si j’avais une carte illimitée, je m’y plongerais plus souvent, sinon, à la maison, je regarde presque un film tous les soirs, on va dire au moins 5 fois par semaine donc, et si je pouvais en regarder deux je le ferais, donc par an ça doit faire beaucoup (on sent la flemme du calcul monter)

2- Quel est le dernier film que vous ayez vu au cinéma? Et/ou vu en DVD?

Madagascar hier soir au cinéma, c’est plein de réferences obscures et j’ai vraiment bien rigolé devant certaines. En DVD c’est Moulin Rouge la semaine dernière, et c’est cré beau.

3-Quel est le film que vous auriez envie de voir? ou de revoir?

J’ai vraiment envie de voir Charlie et la Chocolaterie parce que c’est une de mes premières émotions litteraires, et Depp+Burton c’est généralement très bon, j’aimerais aussi voir un maximum de comédies romantiques coréennes parce que j’adore leur simplicité et même les plus gros navets me plaisent.
J’aimerai revoir le Bon la Brute et le Truand, parce que ça pète de bonnes répliques que je ne connais pas encore assez par coeur.

4- Lorsque vous regardez un film comment vous comportez vous? (seul ou en bande, nourriture, boisson, position et autres manies diverses…)

J’aime regarder mes films seul ou bien accompagné, sur mon canapé, avachi et si possible avec des saloperies à bouffer/boire, j’aime pas trop regarder les films en gros comité, ça a tendance à me casser le rapport intime que j’établi avec chacun de ces films.

5- Citez les cinq films (ou les dix ou les deux cent) qui vous ont le plus marqué dans le désordre et ce qui me passe par la tête, là tout de suite.

Waow. Alors ..
My Sassy Girl, parce qu’il est simple et touchant et a marqué le début de ma période film coréens, avec son schéma bien typique il est quand même superbe et j’adore le regarder à l’occasion.
Eternal Sunshine Of The Spotless Mind, je ne l’ai vu que récemment, et ça m’a miné d’avoir manqué ce film, si j’avais su … c’est ma dernière émotion cinématographique, et ça m’a bien pris au coeur
La Ligne Rouge, qui est un film de guerre de réference, pas forcément gore, mais qui sonne juste et fantasmagorique à la fois, puis les chants mélanesiens c’est choli.
Wayne’s World comme tous les ados de ma génération, en VF bien sûr, vu qu’elle est adaptée pas Les Nuls, même si j’ai arrêté de le regarder à répétition, j’avoue encore faire des sales réferences dessus en permanence ..
Angélique Marquise des Anges parce que Geoffrey déboite tout à l’épée.

6-Passez le relais à trois personnes…

Je vais passer le relais à des gens sans blog comme ça je suis sûr que la chaîne s’arrêtera avec moi, donc Marc, Patrice et Mel.

Vamos Chicanos

05.07.2005 @ 9:20 | Made by : Trem_r |

Je n’ai pas peur des americains,
Ni des cons, ni des politiciens,
Mais j’ai peur de t’attraper la main
Et que tu me m’esquives encore
Je ne sais pas si cet amour est fort
Ou si il ressemble à la chasse au trésor
Si t’en veux pas sache que je le deplore
Et que je m’excuse encore
Je n’ai pas peur de la mort
Mais que tu m’evites encore
Je te préviens matador
Qu’un jour je t’aurais alors

La prochaine fois que je paste du Mickey3D, pastez-moi la face.

Un Choc

01.07.2005 @ 1:57 | Made by : Trem_r |

Les terrains du Millennium sont superbes, le site est génial, l’équipe s’annonce bonne et tout est là pour qu’on casse tout, malgré ça, allongé sur le Turf, j’ai pensé à des listes, des angles de tir, la liste des meilleurs angles de tir, à Borre, à la liste des choses bien sur Paris, à l’avancée sur le berlingot, à la liste des choses qui font que j’aime les Dagnir, aux métros que j’ai pris, et comme j’ai aimé prendre le RER et le métro ces derniers jours.

Puis je me suis senti un peu vide, et frouny m’a fait des choses d’amour et c’était rempli à nouveau, ensuite, j’ai encore bien aimé prendre le RER, même si c’était de justesse le dernier, et là je crois que je vais bien aimer aller me coucher pour jouer demain, en ésperant trouver de la motivation en plus de la dose habituelle dans le foyer qui cramouille dans mon estomac, de la motivation et l’énergie pour continuer, parce que finalement, j’aime vraiment beaucoup ce que je vis, et ce que je vais vivre, quoi que ce soit, parce que je ne suis pas tout seul.

The Best Of You

29.06.2005 @ 10:48 | Made by : Trem_r |

Has someone taken your faith
It’s real, the pain you feel
The life, the love you die to heal
The hope that starts
The broken hearts
You trust, you must, confess

Is someone getting the best, the best, the best, the best of you

Pas humain

28.06.2005 @ 9:32 | Made by : Trem_r |

Je suis à Paris et je sue comme un pute dans une église © .
Globalement tout se passe bien, un peu trop bien même !
Je reviens dimanche, OU PAS.

Couleur Café

21.06.2005 @ 1:03 | Made by : Trem_r |

Des Morning Glory.

Il en dépose un bouquet au bas de sa porte et s’éloigne, à reculons.
Les joues rosées par le froid de la nuit, il lève son visage vers la fenêtre du troisième étage, la seule à travers laquelle transparaît le halo d’un néon blanchâtre comme personne sauf elle n’oserait en mettre dans sa chambre.
Il patiente, de l’eau coule entre les pavés sous ses chaussures de bureau qu’il a mis pour l’occasion, assorties à son costume noir à fines rayures grises, un peu trop large, du temps où il ne faisait que peu d’exercice et se gavait de biscuits apéritifs à toute heure. Maintenant son corps est fin et ses muscles comme tendus en permanence, à fleur de peau, il a passé de nombreuses heures à préparer ce soir.
Des ombres bougent à la fenêtre, il observe encore, traque, se passe la langue sur ses lèvres souriantes, dégustant le goût salé de ses larmes mélangées à sa morve coulant de son nez, retrouvant le goût de son enfance, qu’il n’aurait pas cru sentir à nouveau, et encore moins en un jour comme celui-ci. La dernière fois, il avait reçu cette raclée de Francis Dureno, en CE1, et il n’avait pas bougé durant les trois longues minutes que ça avait duré. Ce soir, il bouge. Sa passivité a pris fin.
Une lumière apparaît derrière la porte d’entrée, au rez-de-chaussée, il recule encore d’un pas, essuyant son visage du revers de la manche de son costume noir à fines rayures grises, le costume des mariages, le costume des rendez-vous DRH, le costume des soirées au restaurant, le costume qu’elle l’avait aidé à choisir à la boutique ce jour là, elle avait glissé son numéro derrière une carte du magasin, il avait attendu deux semaines le regardant, analysant les chiffres, n’osant pas le taper sur son cellulaire, reportant cet instant jusqu’à … jusqu’à … jusqu’à ce qu’un jour il n’y ai plus de biscuit apéritif, et plus de Heineken, que lassé de la regarder, il se forçait à tomber ses barrières sociales, ses doigts tapant les chiffres un par un contre sa volonté, la chaleur remontant d’eux le long de son avant-bras, jusque dans sa poitrine, pour finir par brûler son estomac, et tout le bas de son ventre, le sang se concentrant ensuite dans son visage au moment de la première sonnerie, au point que ses cheveux étaient une insupportable couche de fourrure sur son front, causant des sueurs à la troisième sonnerie, la quatrième lui donna un bref espoir de tomber sur le répondeur, bien plus facile de parler à une machine …

« Allo ?
– …
– Allo ?
– Allo .. bonjour .. je suis .. je suis passé au magasin .. et sur une carte vous ..
– Le costume noir à fines rayures grises ? Il ne vous va pas trop petit finalement ? »
Le soir même elle l’invitait dans un restaurant où l’on mange de gros morceaux de canard avec des frites maisons qui font la taille d’une moitié de patate normale. Elle était exquise, elle avait fait tout le travail préliminaire qu’il n’avait et n’aurait jamais fait, il se sentait à la fois diminué dans sa masculinité et tellement heureux d’être aussi timide pour qu’elle prennne autant de précaution pour le séduire. Il aimait qu’elle le séduise, et il se contentait de répondre à ses petites remarques par des sourires, des rougissements, et un regard fuyant, et plus il faisait ça, plus elle prenait des précautions, et plus il l’aimait.

Quatre ans plus tard, il la voyait ouvrir la porte du bas de son immeuble, vétue d’un jean qui lui allait parfaitement, d’un sweat visiblement froissé et mis à la va-vite, ce sweat même qui signifiait « aujourd’hui c’est dimanche, on reste à la maison et on se baffre de TUC », ce sweat qu’il connaissait par coeur, pour l’avoir enlevé tant de fois ces dimanche-là, pour l’avoir remis sur ses épaules quand le froid re-envahissait l’appartement.
Elle avait les yeux plissés par la lumière du hall, trop jaunes pour ses yeux habitués à l’affreux néon blanc, elle ne saisit pas l’ombre noire à fines rayures grises à quelques mètres d’elle, qui reculait encore des quelques pas.
De son pied nu dans ses tongs roses, elle sentit le bouquet à ses pieds, une carte posée dessus.
Elle s’accroupit et ouvrit la carte.

 » Des fleurs, pour celle qui fit battre mon coeur, puisse le seigneur te pardonner comme je n’ai pas réussi à le faire  »

La mine claymore est faite pour projeter des shrapnels jusqu’à une distance d’environ cent mètres dans un angle de 60° orienté vers la cible, elle est faite d’une couche d’explosif posée sur une plaque de métal qui oriente la détonation et la projection de 700 billes métalliques directement vers l’ennemi.

Le bruit est sourd, un craquement grave et puissant, suivi de bruits de pomme croquée, il sent les pavés trembler et le souffle chaud, puis l’onde de choc qui le fait tomber sur les fesses, son avant bras se mettant en protection par pur réflexe.
Une tong rose vient le frapper sur la jambe, elle ressemble à un morceau de bois mangé par des mites, et porte du sang.
Il lève les yeux vers la porte d’entrée, et fumant, noirci, reconnaît les restes du sweat-du-dimanche, au milieu de la boue humaine qu’est le cadavre de la femme qui l’a aimé quelques temps, qui l’a séduit, qui lui a maché le travail, lui, l’homme passif.
Il se rapproche d’elle, une de ses jambes s’est tordue dans un axe indécent, elle est miraculeusement intacte, si ce n’est que le pied est nu, sans tong rose, le reste n’est qu’un amas de son ancienne amante, il déboutonne son costume, retire la veste, la plie correctement, fait de même pour son pantalon, puis, se baissant tendrement, les pose à coté du crâne au visage creusé de cratères de plus ou moins grand diamètre, exprimant pour l’éternité, la surprise, l’horreur, la douleur, et, se dit-il, de l’amour ?

« Moi aussi je t’aime, tu sais ! »

De sa main il écarte doucement une mèche collante de cheveux ensanglantés d’une épaule presqu’aussi sexy qu’elle le fut encore quelques minutes auparavant, il sourit et crache dans une plaie béante où l’on voit saillir des organes colorés, se relève et s’éloigne à reculons, ses joues sont rouges de bonheur et de honte, c’est la première fois qu’il lui dit clairement qu’il l’aimait, ce soir, il se sent pousser des ailes, peut-être aurait-il dû le faire plus tôt ?

Get Well Soon

17.06.2005 @ 1:28 | Made by : Trem_r |

soon.

 »
— Tu peux bien comprendre à quel point tout ce que je suis est complétement nimporte quoi, tu sais bien que tu me trouveras moche, et instable, et que je te trouverai aussi ennuyeux et qu’on se supportera pas.
— Ok.
— Ok ? Ahahah .. ok … ok ! »
 »

Hey, l’amour dure trois ans, fait chier ce con de titre de Beigbeder, tout le monde me le répête comme si c’était si terrible.
Soit, Trois Ans.
Où est-ce que je signe ?
Je veux dire, même avec les mois à s’en remettre, la haine envers l’autre, les coups pourris et le célibat de 15 ans après, autant profiter à fond de ces 3 ans, autant que ce soit grand, que ça claque et aussi qu’on rigole et qu’on pleure, qu’on se batte et qu’on se serre et surtout qu’on fasse des projets pour dans 10 ans, parce que la réalité ne vaut la peine d’être vécue sans un peu de mensonges pieux à soi-même, et puis, quand la vérité éclate, bah … ce n’était qu’un auto-mensonge, et comme on doit encore vivre quelques années avec nous-même, à part si vous vous êtes fait busted avec votre maîtresse par votre femme et un fusil, autant essayer de se pardonner des illusions qu’on s’est donné.
Et c’est putainement de belles illusions qui nous font vivre des sacrés bons moments.

Is this real?

15.06.2005 @ 15:00 | Made by : Trem_r |

Et voilà, après une pause de maintenant 7 mois j’hésite à reprendre mes aventures là où je les avais laissées. Il est arrivé un grand nombre d’aventures à Poulpy et moi ces derniers temps et je me dis qu’il serait peut-être l’heure de se remettre au boulot.

En gros, j’estime avoir suffisament fait mon moine cloitré. Je ne regrette pas ça, faut pas déconner non plus. J’avais besoin de cet isolement parce qu’il y avait des choses que je ne faisais plus sans plaisir aucun. Sortir c’est avant tout pour s’amuser, donc à partir du moment où c’est devenu une routine j’ai mis un frein. Un peu violent certes, mais bon, à chacun ses méthodes.

Plus d’infos bientôt.

:x

Automatique

15.06.2005 @ 1:01 | Made by : Trem_r |

C’est automatique, je rougis, pourtant j’ai juste fait qu’y penser, mais bon, c’est comme ça, je rougis, et je rougirai encore la prochaine fois que j’y penserai.
Puis après j’y réflechi, c’est vraiment bête de rougir pour ça, n’est-ce pas ?
Je me sens trop mièvre de raconter des histoires mièvres, je comprends pas pourquoi j’ai besoin d’écrire ces pseudos-trucs fantasmagoriques, j’exorcise ces moments que je n’ai pas ?
Dans mon coin je réflechis à la prochaine que je pourrais écrire, je pense à ces moments que j’ai vécu, que j’aimerais vivre ou pas, et je rougis, je rougis d’un coup parce que j’ai honte d’être une midinette, puis quelques secondes plus tard je suis fier de ça.
J’arrive pas à doser tout du bon ou du mauvais de ce coté de mon caractère, je pense que ça m’a plutôt apporté du bon, socialement, mais même en n’étant pas malheureux en cet instant t, je me sens globalement insatisfait.
Je me demande si en étant un peu moins une chochotte ma situation serait plus agréable, je crois pas, enfin j’en sais rien, faudrait essayer, mais depuis 28 ans là, je crois que c’est déjà un peu foutu pour changer, déjà que j’arrive pas à m’empêcher de bouffer toujours plus et plus et plus de saloperies, pour diminuer la masse de mon ventre, je crois que dévier mon caractère va être un peu dur, même après un choc sentimental à la con, j’ai toujours obstinément espoir en la vie en courant main dans la main dans un champ en souriant comme Padmé et Anakin. Bon ok c’est un exemple, je ne suis pas mièvre à ce point là, mais l’image correspond.

Et maintenant, je dois faire quoi ?

Je rougis ..

Skye

12.06.2005 @ 17:46 | Made by : Trem_r |

SHINE !

You wanna know more, more, more about me
I’m the girl who’s kicking the coke machine
I’m the one that’s honking at you cuz I left late again

Hey! Hey! Hey!

Could you see I want you by the way I push you away, Ya!
Don’t judge me tomorrow by the way I’m acting today
Mix the words up with the actions do it all for your reaction Ya!
Hey! Hey!
Get tangled up in me

You wanna know more, more, more about me
Gotta know reverse phsychology
I’m the reason why you can’t get to sleep
I’m the girl you never get just quite what you see

Hey! Hey! Hey!

Could you see I want you by the way I push you away, Ya!
Don’t judge me tomorrow by the way I’m acting today
Mix the words up with the actions do it all for your reaction Ya!
Hey! Hey!
Get tangled up in me

You think that you know me
You think that I’m only
When everything I do is only to get tangled up in you
You wanna know more, more, more about me
I’m the girl that’s sweeping you off your feet

Hey! Hey! Hey!

Could you see I want you by the way I push you away Ya!
Don’t judge me tomorrow by the way I’m acting today
Mix the words up with the actions do it all for your reaction, Ya!

Hey! Hey!

Get tangled up in me

Shag Shag Shag

10.06.2005 @ 12:39 | Made by : Trem_r |

T’es mon île, ma papaye, tu ris et c’est trop bien, regarde mon bras y’a un drôle d’agencement des mes poils, d’habitude ils sont comme en V remontant vers le coude, là on dirait des arabesques de testostérone.
HEY mais pourquoi tu as mis un treillis camo ? c’est vraiment moche dis-donc, je comprends qu’on se fréquente depuis pas longtemps et que je peux pas vraiment te dicter ta manière de t’habiller comme si j’étais un mari afghan, mais honnêtement, si t’as envie que la flamme de mon désir dure plus que deux jours, il serait souhaitable que tu évites ce genre d’impair sous mes yeux.
En même temps, mon désir, tu t’en fous c’est ça ?
Ah oué bon du coup c’est certain, garde ton treillis.
Non mais je veux dire, y’a pas idée de faire des trottoirs aussi peu large, dans un sens, si t’es un putain de clown avec un monocycle, ok, là y’a pas de problème, tu peux rouler, pile t’as la place, tu peux zigzagger entre les merdes, et finir par une pirouette au bout de la Rue sur la place Saint Georges, en plus y’a gavé de bars dans ce coin là, t’as toutes les chances qu’un connard avec des lunettes-bandeau t’applaudisse pour faire genre il est concerné par l’avenir des gens du spectacle.
Oui si tu fais du monocycle t’es forcément un pouilleux, ça va, c’est pas sectaire de dire ça me fait pas chier pour un cliché de plus à la con, tu comprends bien qu’un mec avec un monocycle a de grandes chances de posséder un didjeridoo de Pier Import, du Népal comme dirait Jeanne.
Et puis tu m’emmerdes quoi si tu veux te taper des piches d’Avignon j’appelle Boun et il sera ravi de te mettre le cul en travaux, lui, parce que moi là depuis que tu ris plus, t’es plus très amusante, et même je dirais que t’es carrément pas très mignonne.
Ok, ok, je suis un peu excessif cet aprem, effectivement j’en ai un peu marre là, désolé, viens, on va prendre un coca light place Saint Georges, mais je te préviens, si y’a un mec en monocycle, je lui jette un sous-bock dans les rayons, c’est pas le jour.

The Path to Darkness

09.06.2005 @ 7:53 | Made by : Trem_r |

Run Away

Je me réveille la bouche sèche et l’haleine putride, je rampe de ma couche jusqu’au coin de la pièce jusqu’aux ossements, roule dans de vieux excréments et laissant mes sphincters se relacher après mon court sommeil, je tente de m’extirper dehors tellement ma propre odeur m’est insuportable, le soleil c’est levé, sa lumière est grisâtre et rends mes traits maladifs.
J’arrive à atteindre un de mes congénères et je me bat contre lui pour tente de ronger un reste de croissant qui doit avoir au moins une semaine, je plante mes dents dans sa peau, déchire les tissus en secouant la tête frénétiquement, sentant resister tendons et os à la puissance de mes mâchoires, pas pour longtemps néanmoins, il hurle et fuit, me laissant mon petit déjeuner, forcé mais à regret, le sang m’a abreuvé en ce matin, et me permet de ramollir légèrement le croissant, je cache un petit bout restant pour manger plus tard, et, m’éloignant, je me dis que merde, j’ai oublié de prendre mon Lévothyrox, c’est a jeun normallement.

The Road to Enlightenment

09.06.2005 @ 2:25 | Made by : Trem_r |

Get There

Je marche sur les coursives, trainant le pied et sirotant un Fanta Free Orange Pêche tout juste sorti du distributeur, j’ai encore une dizaine de minutes à tuer avant de partir, j’entends des gens rire plus loin.
Ils sont une douzaine, plutôt des filles, ils rigolent fort comme quand on s’amuse, de derrière mes lunettes de soleil, je les observe, ralentissant la cadence de mes pas et essayant de la trouver au milieu des autres.
Evidemment qu’elle n’y est pas.
Elle est ailleurs, comme jamais elle n’a été parmi des inconnues.
Pourquoi serait-elle une inconnue à qui je devrais me forcer à parler ?

L’idée me saisit, évidemment, tout le monde me le répète, il suffit de se lancer, de parler, d’échanger quelques mots, pour féconder une relation.
Mon cerveau brûle de honte sur place, je détourne mon regard, passe mon chemin, ma conscience hurle de ma lâcheté et de ma couardise maladive, elle me crie que je passe à côté de tous ces gens, que même si ce n’est pour la connaître, je pourrais au moins finir par m’amuser avec ce groupe, plutôt que d’être seul dans mon coin, mais ma conscience est bien moins puissante que ma réserve.

Un éclat de rire groupé, je commence à rougir, je suis inaperçu d’eux, pourtant, rien que le fait que ma pensée soit orientée vers leurs ébats, je me sens honteux, inutile d’exister, mes réflexions ne sont que FUIS FUIS FUIS FUIS FUIS.

J’accélère la cadence, ésperant atteindre un coin de bâtiment salvateur et sécurisant, je me sens égocentrique de croire que ces personnes pourraient ne serait-ce que me regarder, faire attention à moi, en même temps j’ai tellement honte d’être là et d’être une ombre dans leur paysage, d’avoir ne serait-ce qu’eu l’idée de vouloir leur parler, être près d’eux, discuter yeux dans les yeux avec une de ces filles, lui raconter une histoire où je prononcerais « et là il l’a enculé DIRECT », je marche maintenant comme aux Jeux Olympiques, tentant de battre le record de discretion, quand enfin, je tourne au coin de la coursive, et suis liberé de leur éventuel regard.

Je suis enfin libre, libre de revivre avec moi, libre de penser à mon avenir, à mes vacances sur la route, une Nationale comme la 113, entourée de platanes filtrant un soleil comme des lames jaunes vers l’asphalte, je roule au volant d’une voiture fatiguée, les tissus des sièges sont mous et explosent de poussière lorsque je les tape, comme une soudaine nuée de moustiques s’envolant jusqu’à mes narines pour me faire éternuer franchement sur mon volant en plastique, laissant une subtile goutte de salive sur la vitre masquant mon compteur de vitesse, aiguille calée sur 90 km/h, à quoi bon aller vite, j’ai deux mois devant moi, deux mois oisifs et dédiés à moi, à toi, à qui voudra.

Je m’arrête sur le bord de la route, c’est une esplanade de gravier, juste à la sortie de 25 km de champs de maïs, et à l’entrée d’un village dont le nom commence par Saint, ou Castel, ou quelque chose comme ça, je descends ma bouteille d’eau à la main, je fais le tour pour te rejoindre et te sortir de ta torpeur, évidemment, on a beau parler, tu t’endors toujours de toutes manières, et je baisse le son pour mieux t’entendre marmonner les mots des rêves que tu fais toujours pendant nos voyages en voiture, je te réveille en posant ma main sur la tienne, et mes lèvres sur les tiennes, à la manière du Prince de Blanche-Neige, histoire que tu puisses dire à tes copines pour qu’elles se moquent de toi que je suis ton Prince Charmant, tu bailles et t’étires, bombant ton torse et propulsant tes seins légers en avant, je t’offre la bouteille, bouchon ouvert, ésperant que tu t’en foutras partout et que ça dégénerera rapidement, vidant le peu d’eau qui nous restant sur nous.

Je ferme la porte, et nous marchons vers le canal à coté, c’est le même que chez nous, son eau verte, ses platanes encore, mais on s’en fout, c’est pas chez nous, y’a des touristes hollandais sur une péniche dont on se moque, ils ont des vélos accrochés au bord, un réchaud Butagaz et quelques paquets de chips Allemandes, tu me dis 3 mots en allemand et je chante Daniel K, tu ris un peu et on s’assoit pour les observer, essayer de deviner leur vie avant d’arriver sur ce coin perdu de canal.
Lui serait un ex-vendeur de beuh de qualité moyenne dans un quartier résidentiel d’Amsterdam, après avoir vendu plus de 800 tonnes d’herbe à des touristes américain sous le nom de « Willy Wonka’s Weed », il aurait décidé sa femme à partir en France où le climat serait plus agréable pour flâner durant leur retraite.
Elle aurait été une activiste féministe danoise, ancienne lesbienne convaincue ayant déménagé à Rotterdam pour se marier avec son ex (une femme forte qui porte un costard blanc avec une chemise noire col ouvert jusqu’au 3e bouton, et fumant des cigares à l’odeur forte), puis au moment d’adopter un petit bulgare, elle se trouva nez à nez avec lui devant une énorme joint de 3W, et le coup de foudre fait qu’ils partagent leurs chips à l’oignon sur ce Canal, 10 ans plus tard.

Tu me parles de dans 10 ans, d’un travail nul comme si c’était la mine, et dont tu attends le coup de Grisou, moi je te dis que dans 10 ans, on s’en fout, on sera plus ensemble, tu me tapes et tu dis que c’est vrai, mais que je suis nul d’avoir gâché le moment avec ma réalité qui pue.

Je t’embrasse et je bave, tu souris, nos langues toujours entremélées, et tu me serres fort, pour que dans 10 ans, au moins, je m’en souvienne encore.

Bonne nuit, bonne nuit c’est l’heure d’aller au lit

06.06.2005 @ 14:25 | Made by : Trem_r |

C’est au doux son des Fabulous troubadors que j’essaie d’oublier la cohue qui se presse dans le métro. Et au bout de trente secondes, me voilà à sourire comme un con dans un endroit où mla promiscuité rime avec gêne de tous les instants. C’est marrant comme les gens dans le métro parisien s’évite du regard.

Rien à redire, les Fabulous me rappellent ma maison. Il pleut? M’en branle, j’ai mon Toulouse dans les oreilles. Les gens tirent la tronche? Je leur souris, certains se reprennent et sourient à leur tour. Bombes 2 bal? A écouter et surement à acheter de toute urgence.

Un voyage sur Toulouse commence à devenir non seulement inévitable, mais en plus urgent. Ca sent le week-end de trois jours au pays du soleil et du 51.